Les deux représentants de la Côte d’Ivoire  en ligue des champions disputent ce dimanche la manche retour des 16è de finale de cette compétition. L’Africa sera face au Zamalek d’Egypte, au stade Houphouët Boigny  quand  l’Asec négociera son passage en champions league devant l’As Kaloum de la Guinée Conakry.
Les Aiglons entendent rééditer l’exploit de 1986
Les Aiglons ont fort à faire dimanche au « Félicia ». Ils ont la lourde mission de renverser  la vapeur face aux zamalkaoui, qui les avaient battu (2-0), au stade militaire du Caire au match aller. Pour passer l’étape des 16è de finale l’Africa doit vaincre le Zamakek (3-0).Un résultat qui, a priori est difficile à réaliser. Mais les vert et rouge n’ont pas d’autres alternatives. Le dos au mur, Thierry Zahui et ses coéquipiers entendent réaliser l’exploit. Ils sont soutenus dans leur objectif par leurs dirigeants et leur coach, qui ont fait bloc derrière leur équipe. Les joueurs travaillent dur  au complexe sportif de la Sotra. Dans ce laboratoire, le technicien Italien Toto Nobile et ses poulains élaborent la stratégie qu’il faut pour éliminer le Zamalek.
En réalité l’Africa a hypothéqué ses chances de qualification, en perdant (0-2), au match aller. Toutefois  les  Aiglons ont une fine chance de se qualifier. Il leur faudra pour  se faire rééditer l’exploit de 1986, ou ils avaient réussi à remonter, à Abidjan, les deux buts encaissés au Caire. En face, ce n’est plus la grande équipe du Zamalek d’alors. Le club a rajeunie son effectif, mais compte encore dans ses rangs trois internationaux dont l’attaquant vedette des Pharaons, Amr Zaki.
La formation du Zamalek  est à Abidjan depuis  mercredi avec un effectif de 20 joueurs. Blessé selon certaines indiscrétions de l’équipe,  Amr zaki est le grand absent de la sélection zamalkaoui. En tout cas, il n’est pas arrivé avec la délégation officielle qui a foulé le sol ivoirien. Mais la star pourrait rejoindre sers coéquipiers à tout moment. D’ailleurs tout le mystère fait autour du  joueur participe de la bataille psychologique qui accompagne cette rencontre. «Je ne sais quoi dire sur Amr Zaki. Sans  ou avec lui, nous allons nous qualifier », avoue très confiant le coach de l’équipe égyptienne, Rud Kroll qui est venu, selon lui,  pour arracher la qualification en terre ivoirienne.
Pour le coach Néerlandais, il ne sera pas question  de gérer l’avance du match aller. Mais plutôt d’ouvrir le jeu. C'est-à-dire de chercher à planter au moins un but à l’Africa. Ce qui compliquerait la tâche déjà assez  difficile, des Aiglons. Dans ce schéma les vert et Rouge devront donc éviter de prendre le but assassin. Tout en cherchant à remonter les deux buts concédés à l’aller. En somme la rencontre s’annonce palpitante pour ces deux adversaires qui se respectent mutuellement, même si un avantage certain est donné au Sporting  Zamalek.
 Les Mimosas  ont la foi
Accroché (1-1) au match aller, à Abidjan par l’AS Kaloum,  l’Asec est au front en guinée,  avec un léger handicape. Cependant les Mimos ont atterrit à Conakry  avec la foi inébranlable de se qualifier. Le coach Patrick Liewig et ses joueurs ont travaillé d’arrache pied à sol béni avant de rallier la capitale Guinéenne. Il ont passé en revue toute les erreurs et corriger les lacunes offensives du match aller. Mais l’optimisme du camp Jaune et Noir ne déteint pas sur toute la classe sportive ivoirienne qui s’inquiète de la capacité de réaction de ce jeune groupe qui peine à trouver ses marques en Ligue 1. La récente victoire des Jaune et Noir face à un Denguélé tout aussi moins fringant n’est qu’un petit arbre qui cache la forêt d’un Asec, certainement en perte de vitesse. L’Asec second au classement de la Ligue 1 mais rattrapé par Bassam, devra pourtant se surpasser au stade du 28 janvier de Conakry pour brandir le ticket de la qualification. Mission compliquée pour des Mimosas au bord de la crise en cas d’élimination face à l’AS Kaloum. Une atmosphère lourde qui n’enlève rien en la confiance de Diomandé Hervé. Le défenseur de l’Asec qui sait qu’un mauvais départ a été pris à domicile a pourtant foi en la qualification des Mimosas. «Ce sera très difficile. Mais nous sommes condamnés à aller faire un bon résultat à Conakry pour obtenir notre ticket pour le tour suivant. Avec la foi et la confiance, je pense que nous y arriverons».
Alexis KOUAHIO