Chelsea est entré dans l’histoire de l’Europe. Et ce avec une équipe montée de toute pièce par Roman Abramovic. Une génération longtemps frustrée qui a réussi à prendre sa revanche sur tous ses rendez-vous manqués. La victoire porte le nom d’un groupe dont certains éléments sonneront certainement plus fort que d’autres dans la marche vers le toit de l’Allianz Arena de Munich. Au sommet, Didier Drogba, la gloire de la Côte d’Ivoire dont le patronyme a placardé l’ensemble de la presse mondiale au lendemain de la victoire aux tirs au but sur le Bayern. Et pourtant, il y avait un autre ambassadeur de la Côte d’Ivoire en Ligue des Champions. Il s’agit de Salomon Kalou.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
L’ex-pensionnaire de l’Académie de l’ASEC était bien présent pendant la finale. Présence remarquée à la 37è minute avec une frappe qui aurait pu faire mouche et lui ouvrir une page du livre historique des Blues. Le travail défensif qui lui a été commis par Roberto Di Matteo a certainement dilué sa capacité à conclure. Comme se fut le cas en quart de finale sur la pelouse du Benfica. Un but à l’Estadio de la Luz, qui a permis à Chelsea de faire la moitié du chemin vers les demi-finales. Et oui, Kalunho a été l’une des racines qui a propulsé Chelsea au devant de la forêt européenne. Un honneur qu’il aurait pu ne pas connaître par la faute d’André Villas-Boas qui l’avait éloigné du groupe. Impair rectifié avec succès par Di Matteo. Car Salomon Kalou, comme Didier Drogba et comme Yaya Touré, est “roi“ d’Europe. Même si son patronyme est loin des lèvres. Une omission involontaire qui est de son propre ressort. Car après 6 années passées chez les Blues, Kalou s’est fait plutôt discret.
 
Patrick GUITEY