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La domination tunisienne de la première période ne laissait pas entrevoir une issue aussi prolifique d’une finale dont le ballet offensif était inerte à la mi-temps. La seconde période est en totale contradiction avec la première même si ce sont toujours les Tunisiens qui ont le pied sur le ballon face à une équipe hyper défensive d’Angola.
 
La première mèche intervient sur un coup de Kung-fu de Traoui réceptionnant de manière spectaculaire le centre de Daouadi à la 47è minute. Cet instant sonne la révolte des Aigles qui inondent l’espace aérien des Palancas Negras complètement à la rue. Le passeur Daouadi se mue en buteur à la 74è avant que Daraghi ne clôture le score à 3-0. Après les événements plutôt tragiques vécus à Tunis, le peuple de Carthage retrouve une raison de sourire et de se réconcilier autour d’une victoire de ses fils.
 
Par Patrick GUITEY