Nos joueurs ont vécu comme une tragédie et nous avec eux, l’épilogue d’une compétition haute en couleurs et sans nul doute bien riche en enseignements.
UN SOMPTUEUX EGYPTE –COTE D’IVOIRE
Cette demi-finale fut le plus beau match du tournoi, le match de l’année et peut-être même celui de la décennie pour les Pharaons d’Egypte. Comme il est dommage que les Eléphants n’aient pu disposer de toutes leurs armes ! Que cette triste affaire du BALLON D’OR soit venue déconcentrer un groupe qui était plein sur son sujet ! Que la titularisation de Kolo ait été « suggérée » à Gili contre la logique « malienne » et « guinéenne » du Marseillais ! Que les Egyptiens aient si vite mené à la marque, ce qui les a placés dans la configuration de jeu où ils excellent !Le tourbillon des actions de Ahmed Hassan, capitaine et meneur de jeu des Pharaons, de Boka Arthur qui a joué sa meilleur valeur, puis de Am’r Zaky véritable battant et opportuniste en diable, de Gnéhiri véritable battant et opportuniste en diable, de Gnéhiri « pris en charge » au milieu, de Tarik El Hadari digne successeur de Shoubeir, dans les perches les prises de balle de Kéïta Kader toujours en percussion nous ont livré un match digne d’une demi-finale de Coupe du Monde, Allemagne-Italie 2006 par exemple !C’est sur ce match que les Ivoiriens doivent être jugés, sur les qualités démontrées malgré la lourde défaite qu’il faudra travailler…
BLACK STAR – ELEPHANTS : LE NON MATCH
La « petite finale » fut le match de trop pour les nôtres totalement « lessivés » après leur demi finale. « Qui veut jouer ? se reposer ? » sont les questions qui ont dû guider la composition d’équipe…
Un match sans objectif le seul objectif important étant la première place, un match du coup sans motivation, un match sans stratégie ! Que pouvait-on donc attendre d’une équipe avec Tiéné Siaka à droite (pour le 1er et le 3ème but ghanéen) et Didier Drogba remiseur, ou milieu offensif, pourquoi pas libéro ?! Ils n’avaient pas le droit : dirigeants, entraineur, joueurs, de traiter de la sorte le match que leurs supporters déjà si cruellement meurtris attendaient comme celui de la consolation sinon de la réhabilitation ! Du respect, des excuses, ET PLUS JAMAIS ÇA !
DES LIONS DIFFICILEMENT DOMPTES
Ils seront toujours là ! Toujours aussi forts physiquement ! Toujours motivés pour la gagne ! Ce sont les Lions Indomptables de Samuel Eto’O Fils meilleur buteur du tournoi, nouveau recordman du nombre de buts marqués en phase finale de CAN. (Les Camerounais… Le pire !)Qu’en aurait-il été de l’issue de cette finale si Rigobert Bahana Song le brave parmi les braves, n’avait commis l’erreur fatale ? Ces Camerounais avaient formidablement préparé leur coup devant Idriss Carlos Kameini déterminé, concentré, bondissant qui a fait dire que nous avons assisté à la CAN des gardiens de but pour le meilleur et pour le pire !Toujours est-il que le sacre des Pharaons est venu récompenser justement et logiquement la plus belle équipe, comment n’a-t-elle été qu’une seule fois dans les Coupes du Monde de l’ère moderne ? Les plus beaux joueurs, ah ! Housny, Ahmed Hassan, Abou Treika et Gohel ! L’entraîneur  national le plus sobre Hassan Shehata. Qui sait qu’une seule équipe du tournoi pouvait lui faire craindre le pire, la Côte d’Ivoire….Et c’est pourquoi il est important que vous ne soyez pas tristes.
Aimé Brière De L’IslesConsultant Sportif