Eux, ils attendent toujours le début de leur CAN. Cantonnés sur le banc, ils sont sept joueurs à ne pas encore avoir disputé une seule seconde de jeu avec les Eléphants. Leur heure sonnera-t-elle dimanche en quarts ?
Pour Abdoulaye Méïté, Arthur Boka, Koné Kouamatien, Angoua Brou Benjamin, Zogbo Aristide, Vincent De Paul et Jean-Jacques Gosso, la 27è édition reste pour l’instant une vue de l’esprit. Depuis l’entame de l’épreuve continentale, ces sept Eléphants n’ont pas encore foulé les pelouses angolaises.  Réduits à un rôle de remplaçants, ils attendent toujours leur heure.
Si la situation est « un peu inédite » pour Méïté et Boka qui ont toujours été des indispensables à leur poste dans un passé récent, les autres s’en accommodent un peu plus facilement. « C’est vrai que je n’ai pas encore disputé de matches. Mais, je garde toute ma concentration et mon envie. Il faut travailler pour être prêt au cas où le coach fait appel toi. Et puis, on soutien tous les titulaires », confie Jean-Jacques Gosso qui prend part à sa première CAN.
De toute façon, les remplaçants savent qu’ils ont eux aussi un rôle important à jouer. Ils doivent garder la bonne ambiance et aider ceux qui jouent à être plus performants pour le bonheur du groupe.
"On est aussi importants"
C’est ce que pense d’ailleurs Abdoulaye Méïté, grand timonier des deux campagnes africaines précédentes. « Ma situation m’importe peu. Le fait que je ne joue pas n’est pas le plus important. Ce qui est important, ce sont les résultats de l’équipe. Tous les jours, je travaille aux entrainements comme si j’allais débuter les rencontres. C’est l’état d’esprit qu’il faut avoir pour ne pas faire fausse route et empoisonner la vie de groupe. Je peux vous assurez que ma motivation est intacte. Je suis aussi prêt à 2OO% », dit le rugueux défenseur central de West Bromwich Albion. 
Ce palmarès particulier, ces sept Eléphants n’auraient certainement pas vu leurs noms y figurer si le Togo ne s’était pas retiré de la compétition et que le nombre des matches de poule n’ait été de fait réduit. Mais, pour Méïté, Boka ou Koné Kouamatien, les quarts de finale qui s’avancent à grands pas, pourraient être l’occasion pour fouler enfin les pelouses angolaises.
Par Abdoul KAPO, à Cabinda