La crise au sein de la famille de l’Athlétisme ivoirien est en train de connaître une plateforme de résolution. En tout cas, l’Association des Journalistes de Côte d’Ivoire  (AJS-CI) qui entend permettre à cette discipline de se réconcilier avec elle-même a fait appel, lundi 29 octobre à l’INJS,  aux sages de la maison pour y mettre de l’ordre. 
Le vent de la déstabilisation souffle à grande vitesse sur l’athlétisme ivoirien. Pour cause, les divergences d’opinions entre membres et dirigeants de la Fédération Ivoirienne d’Athlétisme. Un marasme au sommet qui déteint forcément sur les performances ivoiriennes aux différentes compétitions internationales.
Constat amer d’un tableau sombre que la presse sportive ivoirienne unie au sein de l’Association des Journalistes Sportifs de Côte d’Ivoire a tenté d’éclaircir  pour le bien être de l’athlétisme. Mais alors, si le concept de décrispation a été l’œuvre de l’AJS-CI, l’application sur le terrain à été l’apanage des anciennes gloires de l’athlétisme ivoirien. Surtout de l’ex-Président de la FIA, M. Sery Gnoléba.
Plein de sang froid sur un terrain pourtant brûlant, le Président Gnoléba a donné le cadre dans lequel les acteurs actuels de l’athlétisme ivoirien devrait s’engouffrer. « Il ne s’agit pas de faire le procès de qui que ce soit mais plutôt de contribuer au développement de l’athlétisme », a-t-il déclaré.
Pour l’ex-ministre de la République de Côte d’Ivoire, le seul problème pour l’instant est de trouver un remède pour freiner la crise qui n’est sûrement pas de « chasser quelqu’un de son fauteuil ». Le problème c’est « qu’on ne retrouve plus aucun de nos athlètes aux différentes compétitions internationales ».  Il faudra trouver la solution lors d’un autre rencontre au cours de laquelle l’ensemble des « dirigeants actuels de la discipline devront être présents » pour permettre « aux talents de percer » à l’échelle internationale.
Patrick GUITEY