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Abdoulaye Diawara « Diabis » (Beveren): " On a pas été virés"

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Abdoulaye Diawara « Diabis » (Beveren): " On a pas été virés"

29 December 2006 0
Abdoulaye Diawara « Diabis » (Beveren): " On a pas été virés"

Incontestablement l’un des meilleurs joueurs de Beveren ces deux dernières années, l’excellent défenseur ivoirien a contre toute attente, perdu sa place dans l’équipe flamande. Déçu mais pas abattu, l’ancien Académicien évoque son avenir à Beveren et ses problèmes qu’il avait connu à l’Asec Mimosas. 
Quel jugement Diabis peut-il porter sur son début de saison avec Beveren ?
Je tire un bilan négatif d’autant plus que j’ai perdu ma place de titulaire. Beveren qui a enregistré l’arrivée de nouveaux dirigeants, a changé de politique.Les Ivoiriens ne sont plus les bienvenus au club. La priorité est accordée aux joueurs belges. Moi, il ne me reste plus qu’à partir. Mais bien avant, je continue de travailler dans l’espoir qu’un jour ça ira le mieux pour nous.
Les dirigeants vous aurait même libéré vous et quatre autres ex- Académiciens ?On a pu lire qu’on avait été viré par Beveren. C’est absolument faux. Les gens racontent des choses qu’ils ne savent pas du tout. Moi en ce qui me concerne, je n’ai pas été viré, je demeure toujours un salarié du club. Mais comme j’arrive en fin de contrat, les dirigeants m’ont approché pour me signifier que je pouvais opter pour le club de mon choix lors du mercato hivernal. Mon contrat s’expire en juin prochain. Cette décision des dirigeants ne vous étonne t-elle quand on sait que vous êtes l’un des éléments les plus performants de Beveren depuis trois saisons ? Même si j’aspirais à vivre de nouvelles sensations, je dois reconnaître que les propos tenus par les dirigeants me laisse quand même amer. D’autant plus qu’à l’intersaison, plusieurs clubs étaient venus aux nouvelles. Les dirigeants m’avaient alors classé intransférable et quelques mois après, je deviens un indésirable. Mais c’est ça aussi le milieu du football. Plusieurs joueurs ont connu cette situation et je ne devrais pas être le dernier.Selon vous, qu’est ce qui a bien pu pousser les dirigeants actuels de Beveren à vous mettre à l’écart ?
Je ne saurai vous répondre. Moi, pour m’écarter, les dirigeants ont attendu que je me blesse lors d’un match à Lokeren. Mais je ne baisse pas les bras. Je pense que c’est à eux que vous devez posez cette question.  De toute façon, je suis confiant à un éventuel transfert avant la fin de l’actuel mercato.
Est-ce que vous pensez que c’est une façon pour les dirigeants de Beveren de se venger de Jean-Marc Guillou en se débarrassant de plusieurs Académiciens  ?
Aujourd’hui à Beveren, ce n’est pas forcément les meilleurs qui jouent. Les dirigeants veulent plus de Belges dans l’équipe titulaire. Je ne sais pas si c’est une vengeance. Mais déjà, on savait que la vie serait dure pour nous à Beveren avec le départ de coach Jean-Marc Guillou. Bon, l’entraîneur fait ses choix. C’est lui aussi qu’on limogera pour manque de résultats si ça ne marche pas.Moi j’essaie d’être irréprochable à l’entraînement, d’être le plus possible professionnel.
Avez-vous alors des contacts ? Si oui avec quels clubs ?
Même si rien n’est encore élucidé, je sais que je suis pisté par des clubs français, belges et même espagnols. Mais permettez-moi de ne pas entrer dans les détails. Mes managers font un sacré boulot qui va payer. Même si je pars pas avant la fin du marché des transferts, je vais calmement terminer mon bail avec Beveren et en fin de saison on verra bien. Je reste confiant pour la suite de ma carrière.
Après la Belgique, où aimeriez vous atterrir ?
J’aime bien le championnat espagnol où le jeu est fluide, technique et beau comme on nous l’a enseigné à l’Académie à Sol Béni. Le championnat anglais me plaît aussi bien. Mais là- bas ce n’est pas pour le moment possible parce que je n’ai aucune sélection en équipe nationale. J’aimerais aussi connaître le championnat français qui fait partie des meilleurs en Europe. Et en plus, j’aime bien la France. Mais il ne faudrait pas partir parce qu’il faut partir. Je ne dois pas m’engager avec un club où j’éprouverai encore des difficultés. Pour le moment, je dois privilégier le challenge sportif au financier. Je n’ai rien perdu de mes atouts. Je veux rapidement prouver que je demeure le même Diabis que les gens ont apprécié. Est-ce que pouvez – vous comparez la situation actuelle avec ce que vous avez connu à l’Asec Mimosas ?Non, c’est complètement différent. A l’Asec Mimosas, les dirigeants m’avaient abandonné alors que j’étais gravement blessé. Ma carrière aurait pu s’arrêter tout net. C’était encore plus grave.Avez vous gardez rancune contre les dirigeants mimos ?Pas du tout. Moi je ne vis pas avec le passé. Même si je ne pourrai jamais oublier ce douloureux épisode avec l’Asec, j’ai déjà pardonné aux dirigeants. Me Ouégnin a une équipe qu’il gère comme il le veut. On ne peut pas lui en vouloir pour ça. De toute façon, Dieu ne m’a pas laissé tombé comme Me Ouégnin l’avait fait. Je mène une carrière professionnelle acceptable. Je ne plains pas de mon sort. Je ne dois pas aussi oublier que c’est grâce à l’Asec Mimosas qu’on a explosé.Cela dit, aimeriez vous terminer votre carrière chez les Mimos comme l’a fait Youssouf Fofana ?Je ne crois pas que cela se réalisera. Je ne le pense pas. Mais attention, je n’ai pas dit jamais. Car il ne faut jamais dire jamais.Vos amis Zézéto et Tokpa viennent de se marier. Qu’attendez- vous ?J’attends le moment idéal. On se marie pas parce que des amis se sont mariés. Le mariage n’est pas de l’amusement. Ce qui est sûr, je me marierai un jour ou l’autre.Vous êtes alors un cœur à prendre ?Ah,  ! Quelle question? Bon j’ai une copine. Mais je ne saurai vous dire son nom.Elle vit avec vous en Belgique ?Non, elle vit en Côte d’Ivoire. C’est elle votre future épouse alors ?Je ne peux rien certifier. Je ne sais pas franchement.Les fêtes vous les avez bien célébrez ?J’avais à l’entame de mon séjour des maux de ventre qui ont fini par passer. Sinon, les fêtes étaient belles. Je suis allez me defouler un tout petit peu en boîte. Le ^lus important pour moi est que le Seigneur m’ait gardé envie et en bonne santé. Quels sont vos vœux pour la nouvelle année ?Je souhaite que la paix revienne définitivement en Côte d’Ivoire. Qu’il y ait beaucoup d’amour dans les cœurs.Interview réalisée par Joachim Tiégna

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