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19e MIDAA : Poda Sié : « Nous sommes satisfaits »

Autres Sports, Athlétisme

19e MIDAA : Poda Sié : « Nous sommes satisfaits »

30 November 2023 0

Treize ans après la 18e édition, le Semi-marathon International du District Autonome d’Abidjan a fait son grand retour le 25 novembre dernier. Une des chevilles ouvrières de ce grand rendez-vous, Poda Sié, le responsable technique du MIDAA a traduit toute sa satisfaction et s'est projeté sur les prochaines éditions dans cet entretien.

Que doit-on retenir au soir cette 19e édition ?

Il faut retenir que pour toute reprise, ce n'est pas facile dans beaucoup de secteurs. Je veux parler de l'accompagnement et de l'organisation. Pour le comité d’organisation, les réactions n'ont pas été promptes et les réflexes automatiques. Quand un comité d'organisation se met en place, la mayonnaise ne prendra qu'à un certain moment. Mais je crois que les choses se dérouleront merveilleusement les fois prochaines car il nous fallait vivre la chose. La manière d'organiser ces compétitions a également évolué. Il y a une grosse différence entre les précédentes organisations et celle d'aujourd'hui. Nous sommes vraiment satisfaits dans la mesure où nous avons tenu notre pari. Nous ferons les bilans de sorte que pour les prochaines éditions, ce soient des choses qui roulent comme sur des roulettes.

Qu'en est-il de la participation ?

Elle est le deuxième volet de notre grande satisfaction. Pour une reprise, aller au-delà de 6000 participants, c'est un gros challenge tenu. Nous avons pronostiqué 10 000 athlètes bien que nous n’ayons pas vite démarré les préparatifs. C'est un gros challenge relevé pour nous. Nous sommes donc satisfaits. Nous sommes retrouvés avec 20 pays venus de trois continents. À savoir les Amériques, l'Afrique et l'Europe. Nous avons cerné le monde et nous avons partagé ce grand rendez-vous avec le monde.

Au-delà de ces deux aspects, n'y a-t-il pas d'autres zones de satisfaction ?

Absolument ! Nous sommes satisfaits parce qu'un marathon, ce sont les primes mais le marathon, c'est également un jeu, les temps de partage avec les siens, les temps d'échanges et d'affaires. Ce sont ces temps d'affaires dont nous rêvons pour certaines entreprises qui pourraient trouver des marchés à travers ce genre de compétition. Ce marathon est une réelle opportunité de vente et d'affaires. Il est évident que les marques soutiennent le comité d’organisation mais à travers la compétition, beaucoup de marchés peuvent naître. Il n'était pas facile de comprendre le fonctionnement de certaines entreprises. Certaines entreprises découvertes lors de ce marathon comprennent de multiples entreprises qui peuvent employer des personnes dotées d'autres talents. Ceux qui ont décidé de nous accompagner, l'ont fait jusqu'au bout et cela nous réjouit au plus haut point.

Didier Drogba a promis être là et il a tenu parole. Quelle réaction cela vous inspire ?

La Côte-d'Ivoire abritera du 13 janvier au 11 février 2024 la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). Et nous nous sommes dit que c'est l'année de la fête sportive en Côte d'Ivoire. Il y aussi ce que nous appelons l'inter-relation entre les différentes fédérations sportives. Il est clair que Didier Drogba, c'est le football et nous c'est l'athlétisme mais nous ne voyons pas les choses sous cet angle. Nous voyons plutôt une famille sportive. Drogba est un monsieur sympathique. Et il a voulu venir partager la joie que procure l'athlétisme. Nous sommes très heureux parce qu'il a promis venir et il l'a fait. C'est également une manière de dire aux autres que le monde sportif est ouvert. Tout le monde a sa place, peut communier avec les autres sans forcément être de la même fédération. Nous remercions cette hauteur d'esprit.

Qu'est-ce qui explique l'absence des ivoiriens sur le podium dans les épreuves phares ?

Cela était prévisible parce qu'il y a ce qu'on appelle les compétitions de préparation. Les entraînements sans compétitions sont improductifs. Il faut effectivement organiser ce genre de compétitions pour permettre à nos athlètes d'être aguerris. Quand l'on voit ceux qui ont été sur le podium, il faut savoir qu'ils n'ont pas dormi pour y arriver. Ils ont vécu plusieurs compétitions et sont donc rodés. Nous sommes heureux parce que ce genre compétitions se met en place et nous avons espoir qu'il aura de très grands athlètes qui vont s'accrocher à ce genre d'épreuves.

Quel pourrait être le discours pour convaincre davantage de sponsors les prochaines éditions ?

Nous leur dirons simplement que cette compétition est une immense plate-forme d'opportunités pour de nouveaux marchés. Nous sommes ouverts à ceux qui souhaitent vendre. Nous croyons que plus ils vendent, mieux l'organisation sera et eux seront davantage vus et vendus. Et la nuit du marathon qui sera effective les prochaines éditions leur permettra de mieux s'exprimer et communier avec leurs clients et prospects.

Quels sont les grands chantiers pour l'édition prochaine ?

Nous allons revoir les parcours. Tout simplement parce que nous voulons avoir un marathon rapide. Nous allons diminuer le nombre de côtes pour permettre à notre marathon d'attirer beaucoup d'internationaux. Quand le parcours est propre et rapide, tout le monde veut venir faire des minimas en vue de se qualifier pour certaines compétitions internationales. Nous plancherons sur cela et en deuxième lieu, nous voudrions revoir le système d'organisation pour faciliter la tâche et aux participants et au comité d'organisation. Aujourd'hui la digitalisation vient nous aider mais à travers cette digitalisation, nous pouvons créer d’autres choses pour permettre à nos participants d'être à  l'aise et nous savons pourvoir compter sur ces personnes autour de ce sport-là.

Propos recueillis par Lebéni KOFFI

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