Intraitable en Ligue 1 ivoirienne qu’il domine tranquillement, l’ASEC n’a pu faire la symétrie sur le tableau africain et surtout sur celui de la Coupe Nationale qui lui échappe pour la seconde année consécutive. Un bilan avant le terme de l’exercice 2010 qui donne forcément un sourire jaune à la maison jaune et noire.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Samedi dernier sur la pelouse arrosée toute la journée par la pluie, les Mimosas ont pris trop d’eau pour germer dans le jardin du stade Félix Houphouët-Boigny. Comme lors de la finale 2009 de la Coupe Nationale de Côte d’Ivoire, ce sont les Aiglons coachés par Kokovic Doko, qui ont eu le dernier mot en quart de finale. Une victoire qui n’a rien de forcée. «L’équipe de l’Africa a été meilleure que la notre. Elle nous a fait complètement déjouer. Individuellement et collectivement les joueurs de l’Africa ont été meilleurs. Nous avons manqué de percussion et de rigueur défensive», a reconnu Gouaméné Maxime, le coach mimosas qui faisait grise mine le week-end dernier.
 
Une deuxième élimination de la saison après celle en Caf Ligue des Champions qui n’offre plus qu’une seule option à Gouaméné Maxime qui espère «garder notre couronne de champion qui reste maintenant notre seul objectif». Une réalité peu reluisante pour Me Roger Ouégnin qui n’a certainement pas manqué d’assener à ses joueurs comme au soir de la sortie de la Ligue des Champions par la petite porte. Seul un 24e titre national pourrait certainement calmer les ardeurs des actionnaires pas loin d’être en colère.
 
Par Patrick GUITEY