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« Un bonheur de revenir à Dakar, mais… »

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« Un bonheur de revenir à Dakar, mais… »

14 April 2019 0

Invitée spéciale de la 2è édition du Marathon Eiffage de Dakar, Marie Josée Ta Lou n’a pas hésité à répondre présente. Histoire de retrouver avec nostalgie ses traces dans le pays où son ascension a démarré.

« C’est ici, sur cette terre que tout a véritablement commencé pour moi », murmure la sprinteuse ivoirienne avec les yeux pleins de souvenirs. C’est que de 2013 à 2017, Ta Lou a affûté ses armes d’athlètes d’exception à Dakar, au Sénégal. Normal qu’elle ait sauté sur l’occasion du Marathon d’Eiffage pour retrouver des visages connus, familiers. « Je n’ai pas hésité à donner mon accord pour remettre quelque peu le trop plein d’amour que le Sénégal m’a donné. C’est un honneur et un bonheur pour moi de revenir. Surtout qu’il s’agit de soutenir une passion », a-t-elle indiqué. Et c’est avec la même joie qu’elle s’est frottée au monde du Marathon, à la famille de l’athlétisme où se trouvait, à ses côtés, Amy Mbacké Thiam. « C’est une grande championne, par le taille et le talent. Son histoire nous a inspiré avec sa médaille d’or au 400m aux championnats du monde en 2001. C’est une joie vraie d’échanger avec elle ». Sa devancière ainsi que le monde de l’athlétisme la suivront, sûrement, au cours d’une année 2019 qui rime avec les championnats du monde, à Doha, au Qatar. Après les titres de vice-championnes du 100 et du 200m en 2017, Ta Lou rêve de plus, de l’or. Pour suivre les traces de la Sénégalaise. Mais pas question de l’évoquer. Le travail et le résultat devront parler à sa place. « Je travaille, je me donne à fond, on verra ensuite ».

“A la CAN 2019, dans une poule difficile“

Arrivée à Dakar le vendredi dernier, avec son manager, Mamaudou Diawara, Marie Josée, si proche de l’athlétisme, a pris le temps de s’en éloigner. Pour se rapprocher d’une autre : Le football. Parce qu’avant la course, elle a appris à caresser les courbes du ballon rond. Alors quand elle a entendu qu’il y avait la cérémonie de tirage au sort de la CAN 2019, elle ne s’est pas privée de suivre, avec le cœur dirigé vers les Eléphants de Côte d’Ivoire. Le groupe D où Yaya Touré a logé le Maroc, aux côtés des hommes de Kamara Ibrahim, elle l’a commenté, avec une facile lucidité. « Le Maroc, l’Afrique du Sud et la Namibie, nous sommes dans un groupe difficile. C’est un groupe de la mort. Je suis contente de revenir à Dakar, mais c’est de là où j’ai suivi ce tirage complique pour notre équipe. Mais nous avons les moyens de nous qualifier. Si les joueurs gardent la même solidarité et s’ils suivent bien ce que le coach leur dit, il n’y a pas de raison que nous ne soyons pas fiers d’eux à la fin », a conclu la championne d’Afrique en titre du 100 et du 200m.  

Patrick GUITEY

Envoyé spécial à Dakar

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