La Côte d’Ivoire s’est sortie indemne du piège de Kigali. 1-2, un score qui permet aux Eléphants de se relancer dans la course à la qualification pour la CAN 2019. Difficile fut l’expédition. Mais l’essentiel est bel et bien dans la besace des hommes de Kamara Ibrahim. Comme a su l’indiquer Max Alain Gradel. L’un des hommes forts de cette victoire.

Face à des Amavubis sur-motivés, il fallait plus que le talent des Eléphants pour tiédir les ardeurs locales. La différence est venue de ce qui devra être la nouvelle marque de fabrique prônée par le nouveau sélectionneur. « C'est l'état d'esprit du groupe qui nous a permis d'obtenir ce résultat. Nous avions une volonté collective d'atteindre cet objectif là. Même pendant les moments difficiles, nous n'avons pas lâché, nous sommes restés compacts sur le terrain », a confié Max Alain Gradel, interrogé à son arrivée à l’hôtel.

“Il ne s’agissait pas de dominer…“

Auteur d’une magnifique reprise qui permit à la Côte d’Ivoire de faire le break, Max Gradel ne cache pas qu’en face, le Rwanda avait du répondant. Même si le plus important était ailleurs. « Aujourd'hui il n'y a plus de petites équipes. C'était difficile parce qu'il y avait de la qualité et de la volonté en face. Il ne s'agissait pas de dominer mais de gagner. Nous avons pris le temps pour trouver la faille et ça a bien marché, puisque nous obtenons les trois points que nous sommes venus chercher. Nous avons une nouvelle équipe pratiquement. Il faut du temps pour que nous retrouvions notre football ».

Guy Evrard SOTY