L'exploit tant espéré par l'Inter Milan n'a pas eu lieu mardi soir dans le dernier match des 8es de finale retour de la Ligue des champions. Après la défaite de l'aller subie à Anfield (2-0), les Intéristes devaient sortir un grand match pour retourner en leur faveur une situation mal embarquée. Echec sur toute la ligne avec un nouveau revers (0-1) face à une équipe de Liverpool très convaincante et sûre de sa force et qui n'a jamais tremblé au cours d'une seconde manche parfaitement maîtrisée.
Au lieu d'un scénario idyllique espéré par tout un peuple mais trop rarement réussi par nombre d'équipes sur la grande scène européenne depuis trente ans (20% de chances de se qualifier après avoir perdu 2-0 le premier match), c'est un camouflet qu'a subi la formation milanaise face à ces Diables Rouges (1-0) dans son antre de Giuseppe-Meazza. Les Reds, vice-champions d'Europe, rejoignent ainsi en quarts de finale un trio 100% british (Manchester United, Chelsea et Arsenal). La preuve irréfutable que la Premie League est bien le Championnat européen le plus relevé.
Après avoir fêté son centenaire le week-end dernier par un succès sur la Reggina (2-0), l'Inter visait un résultat identique face à la formation de Rafael Benitez. Durant 50 minutes, les Nerazzurri ont bien tenté de secouer le cocotier rouge mais ils ont montré trop peu d'agressivité pour lézarder l'édifice solide d'en face. Et puis, l'expulsion de Burdisso à bouleversé la donne à l'instar de ce qui s'était passé au match aller avec celle endurée par Materazzi. En infériorité numérique, les Intéristes n'ont jamais trouvé la solution, s'exposant aux contres adverses menés par un Fernando Torres vif et inspiré, auteur du but de la qualification peu après l'heure de jeu d'une frappe sèche du droit au ras du poteau après une merveille de contrôle en pivot. Après ce but assassin, le match avait délivré tous ses secrets. Attendu comme le sauveur patenté, Ibrahimovic est passé encore à côté de son match, ratant presque l'immanquable à la 57e minute de jeu. Un travers impensable il y a encore quelques semaines...Les 80000 tifosi pouvaient, la mort dans l'âme, quitter les travées de Giuseppe-Meazza. Le club lombard devra encore patienter avant de soulever la Coupe aux grandes oreilles.
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