Jacques Anouma à la Primature. Le lundi 9 juillet dernier. Et ce n’était pas pour prendre le fauteuil du Premier Ministre Jeannot Ahoussou. L’ex-patron du football ivoirien y était pour une visite de courtoisie. Trop simpliste à l’approche de l’élection à la présidence de la CAF. Et si rien n’a transpiré des murs blancs du Plateau, il est certain qu’il s’est agit de soutien. Jacques Anouma en a grandement besoin à l’heure où il est pressenti pour “affronter“ Issa Hayatou, l’actuel président de la CAF, en place depuis 1988. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
En plus de son expertise avéré et espéré au plus haut niveau du football continental, Jacques Anouma passe pour être le successeur presque naturel d’Issa Hayatou. Lors de la CAN 2012 au Gabon et en Guinée Equatoriale, son patronyme était sur bien des lèvres cependant hésitantes. Le soutien clair de la Côte d’Ivoire et de son gouvernement pourrait décider tout un groupe prêt à attiser le vent du changement qui souffle sur toute l’Afrique. L’accord attendu du gouvernement Ahoussou devrait précipiter dans les semaines à venir, l’annonce officielle de la candidature de M. Jacques Bernard Anouma à la présidence de la Confédération Africaine de Football. Une évidence, même si lui tente toujours de cacher le soleil avec la main. Légitime dans ce monde de requins. Pour y faire face, Anouma se forge une cuirasse.
 
Jacques Anouma, déterminé à briguer la présidence de la CAF, est membre des Comités Exécutifs de la FIFA et de la CAF. Il est également passé avec succès à la tête de l’UFOA, avant de se faire renverser à cause de sa naissante ambition présidentielle. Une ambition dont le processus est quasi-irréversible pour celui que se prépare à une autre bataille depuis Abidjan où il a élu sa base.
 
Patrick GUITEY