40 ans, l’ex-international franco-tunisien connaitra sa première expérience comme entraîneur. A vrai dire, ce sera comme sélectionneur. Car entraîner une équipe demande beaucoup plus d’éléments que n’offrent pas les quelques regroupements qui clairsement le long championnat. Pour son baptême, il aura le temps de connaître ses poulains. Car deux matchs sont déjà à son programme. Le 2 juin face à la Tanzanie dans le bouillant stade Houphouët-Boigny, et le Maroc, le 9 juin à Rabat. Celui là, un test déjà. L’ex-pensionnaire de l’équipe nationale de France aura à vite convaincre. Son statut de nouveau ne lui octroiera pas la carrure de tout beau. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
En tout cas pas aux yeux des supporters, ni critiques locaux qui attendent la manière et des résultats. Une dernière contraction que son prédécesseur lui a léguée comme fardeau. Car, lors de la récente campagne, François Zahoui n’a concédé de défaite qu’en finale de la CAN 2012. Et ce, aux tirs au but.  Vite convaincre, mais également vite s’imposer dans un éléphantesque vestiaire. Drogba, Yaya, Kalou, Gervinho… des stars, des égos aussi. Alors face un chantier aussi géant que les Eléphants qui y sont, que pèse le franco-tunisien Sabri Lamouchi ?
 
Bien moins à ce dont l’on s’attendait sur le banc du leader du football africain au dernier classement FIFA. En tant que joueur, Sabri a fini champion de France à deux reprises (1996 et 2000) respectivement avec Auxerre et Monaco et vainqueur de la Coupe d’Italie avec Parme en 2002. Avec la France où il n’a jamais pu s’imposer, il fait 12 apparitions. Pas la peine d’évoquer son parcours d’entraîneur. Lui, débute dès à présent avec un lourd challenge sur un banc qui change complètement avec les plateaux de télévisions auxquels il avait commencé à s’habituer avec des critiques d’averti. A présent, c’est vers lui que les critiques seront dirigés.
 
Patrick GUITEY