can-2023-ads.jpg

Flash Info

  • 26/04/2024Ligue 1 : Initialement prévu au Stade de la Paix de Bouaké, le match Asec Mimosas-SOA se jouera finalement au Stade annexe de Bouaké.
  • 25/04/2024 Arts-Martiaux : Judo : Zouleiha Abzette Dabonné termine 3e à la 45e édition du championnat sénior d'Afrique
  • 25/04/2024 Handball-40e CACVC : Matchs de classement : Abidjan HBC 18-32 HBCEB, ES Ain Touta 36-23 Red Star
  • 25/04/2024 Football-Transferts : Selon L'Equipe Karim Konaté serait dans le viseur de l'AS Monaco
  • 25/04/2024 Volleyball : Coupe d'Afrique des Clubs Champions : L'INJS termine à la 15e place sur 21 équipes
  • 25/04/2024 Jeux Paralympiques 2024 : Les ivoiriens en terre marocaine pour disputer la 8e édition Meeting international de Para athlétisme de Marrakech

Né Marco (Olympiakos le Pirée) : « Je ne me prépare pas pour l’équipe nationale »

Autres Sports

Né Marco (Olympiakos le Pirée) : « Je ne me prépare pas pour l’équipe nationale »

21 June 2007 0
Né Marco (Olympiakos le Pirée) : « Je ne me prépare pas pour l’équipe nationale »

Né Marco est un autre transfuge de l’Académie de l’ASEC Mimosas. Parti sur la pointe des pieds pour le club de Beveren qui a accueilli la majorité des prodiges de l’association de Roger Ouégnin et Jean Marc Guillou, Marco, comme Yaya Touré, a fait son trou à L’Olympiakos,  le champion de Grèce. En vacances à Abidjan le successeur de Rivaldo à l’Olympe a bien voulu se prêter aux questions de www.sport-ivoire.ci. 
Sans détour Né Marco s’est penché sur son intégration à l’Olympiakos, ses ambitions pour la saison prochaine, ses relations avec son parrain Jean-Marc Guillou sans oublier ses sentiments sur la relégation de Beveren en division 2 belge. Né Marco a également dépeint son avenir avec les Eléphants de Côte d’Ivoire .
 
· Premiers pas dans le championnat Grec pour Né Marco, comment s’est passé l’intégration au sein de votre nouveau club ?
C’est ma première saison avec l’Olympiakos et je dois l’avouer que l’intégration c’est bien déroulé. Malheureusement, j’ai été victime de blessures récurrentes qui ont été des moments très difficiles. Mais en général tout c’est bien passé.
· Vous êtes en provenance de Beveren quelle différence faites-vous entre le championnat Belge et celui de la Grèce ?
Le championnat grec est  beaucoup plus engagé physiquement et à niveau technique au dessus de la moyenne avec l’intégration de plusieurs talents étrangers avec un fort accent brésilien. Je dois reconnaître qu’il est moins discipliné au plan tactique mais ça c’est la culture grecque. Mais dans l’ensemble, le niveau en Grèce est nettement plus élevé qu’en Belgique.
· Avec le titre de champion de Grèce, l’Olympiakos disputera la ligue des Champions. Comment appréhendez-vous cette compétition ?
J’aurai pu la jouer la saison dernière, mais à force de mes blessures à répétition, je n’ai pas pu participer. J’ai donc hâte de la jouer cette saison car je crois que c’est le creux du meilleur football en Europe. C’est un rêve et je me ferai honneur de participer à cette champion’s league que j’attend avec impatience.
· Vous passez d’un championnat belge à un autre grec et vous enregistrez plusieurs blessures d’affilées. On peut penser que vous ne vous êtes pas encore habitué à la rudesse du championnat grec ?
Ce sont des blessures qui n’ont rien à voir avec ma rapidité d’adaptation ou la rigueur du jeu. J’ai eu deux blessures à l’entraînement et au cours d’une  rencontre aux deux chevilles. Ça arrive même aux joueurs les plus aguerris à un championnat donné. C’est vrai qu’elles surviennent à de courts intervalles mais, j’espère en être épargné pour attaquer de plein fouet la saison.
· Nous sommes en plein mercato estival, Né Marco a-t-il eu des propositions d’autres clubs ?
Vous savez lorsqu’on est en contrat avec un club comme moi à qui il reste deux saisons de contrat avec l’Olympiakos et que ce club manifeste toujours le grand désir de vous garder on ne pense  peut être pas aux sollicitations qui tournent autour. Sinon c’est sûr que j’ai de nombreuses sollicitations. Mais pour le moment, je ne veux pas en parler pour me concentrer avec l’Olympiakos pour la saison prochaine.
· Ne pensez-vous pas qu’évoluer en Grèce plonge vos prestations dans l’obscurité médiatique ?
C’est sûr que le championnat grec est moins médiatisé. Mais chacun fait  le choix d’un club qui mérite sa confiance et avec lequel on aime évoluer. J’ai fait le choix de l’Olympiakos qui je crois est un grand club qui plus participe à la Ligue des Champions. Mais, je reconnais que si l’on veut être médiatisé ce n’est pas en jouant en Grèce que ça se fera.
· Vous avez effectué un bref passage au sein de la sélection nationale de Côte d’Ivoire, sans y jouer véritablement. Avec Olympiakos, comptez-vous vous préparez et revenir ?
Je ne me prépare pas pour l’équipe nationale je me prépare plutôt pour l’Olympiakos qui est le club où je continue de construire ma carrière. Je me prépare pour être performant en championnat et en coupe d’Europe. L’équipe nationale s’ouvrira à moi si je suis performant en club et que mes prestations sont médiatisées. Je ne m’inquiète donc pas pour l’équipe nationale. Une sélection avec les Eléphants, doit venir des performances en club et non d’une pression dans la presse.
· En tant qu’ancien de l’équipe nationale, avez-vous reçu la visite d’Ulrich Stielike, le nouvel sélectionneur des Eléphants ?
Je n’ai jamais reçu de visite d’Ulrich Stielike ni de coup de fil. Mais aussi il y a tellement de joueurs ivoiriens qui évoluent des divers championnats européens que je ne peux pas me plaindre. Il aurait pu le faire simplement parce que j’ai fait partir du groupe pendant un moment. Je ne suis pas frustré même si je crois que malgré la qualité du groupe actuel, j’ai toujours ma place au sein des Eléphants. Je me sens prêt à porter le maillot national. Mais tout ça répond à un choix, celui du sélectionneur.
· Après la Grèce, où souhaiteriez-vous évoluer ?
Mon championnat idéal est celui de la Liga espagnol qui pour moi est le plus beau parce qu’on y pratique du football tout court et que je crois qu’il répond à mon style de jeu. Et j’espère y évoluer bientôt s’il y a une proposition  intéressante surtout venant du Real qui est un des clubs de mes rêves où a évolué Zidane qui est mon icône du football moderne. Mais comme je l’ai dit, j’ai encore deux saisons de contrat avec l’Olympiakos avec lequel je jouerai la saison prochaine.
· Qu’est-ce que ça vous fait de voir Beveren le club où vous avez évolué descendre en D2 belge ?
C’est assez difficile de se faire à l’idée que le premier club qui m’a permis de faire notre trou en Europe descende en Ligue 2. Ça me fait de la peine de me plier à l’évidence. Mais, c’est  couçi couça le football il y a des hauts et des bas mais ça ne veut en aucun cas dire que les joueurs qui y sont actuellement ne sont pas de qualité.
· Avez-vous gardé le contact avec Jean-Marc Guillou ?
Je ne suis malheureusement pas en contact avec lui. Mais c’est sûr que le coach Jean-Marc a beaucoup fait pour moi et c’est même avec une fierté d’avoir été à l’académie sous ses ordres. Je dois mon statut actuel au coach Jean-Marc Guillou et à tous les membres de son staff technique. C’est vrai que nous avons eu des différends car je suis parti à l’Olympiakos alors que lui voulait que je reste à Beveren. Mais cela n’entame en rien ma reconnaissance envers lui.
· Quelle est la situation matrimoniale de Né Marco ?
Je me suis marié il y a un an. Pour moi le mariage donne un certain équilibre mental. Ça aide à se recadrer, c’est pas facile d’allier jeunesse, fric et stabilité. Mais lorsqu’on se lie à une personne qu’on aime et qui  toute notre confiance, je crois que c’est le socle de la stabilité d’un footballeur. J’ai un enfant (un garçon) de 06 mois qui se nomme Né Yannis.
Interview réalisée par Patrick GUITEY
 

TOP