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Mohamed Zorkot, Agent de joueurs : « Les joueurs doivent nous faire confiance et non aux intermédiaires »

Football

Mohamed Zorkot, Agent de joueurs : « Les joueurs doivent nous faire confiance et non aux intermédiaires »

14 September 2009 0
Mohamed Zorkot, Agent de joueurs : « Les joueurs doivent nous faire confiance et non aux intermédiaires »

De nationalité libanaise, Zorkot Mohamed (37ans) est agent de joueur sous tutelle de la Fédération Ivoirienne de Football, depuis avril 2008.   Il est certes sur le terrain pour attirer les footballeurs dans son écurie, mais il sensibilise surtout les jeunes joueurs, afin de les aider à réussir leur carrière.
Depuis quand êtesvous agent de joueurs ?
Je suis agent de joueurs depuis avril 2008. J’ai passé mon examen ici en Côte d’Ivoire où je suis né. Je suis responsable adjoint de la communication de l’Union des Agents de Joueurs de Côte. Je suis également le représentant d’ structure internationale de  renommée mondiale « footpayan.com pour l’Afrique et le Liban. »
Comment est-ce que vous êtes arrivé à la profession d’agent de joueur ?
En fait, je ne suis pas allé vers ce métier, c’est plutôt le métier qui est venu à moi. Avant cela, j’avais la passion du football. Dans ma jeunesse j’ai voulu être footballeur malheureusement ça n’a pas été possible. Dans ma communauté, on est encadré pour être soit commerçant, soit entrepreneur. Je n’ai pas été aidé en cela par mon entourage. Mais voyant que j’aimais le football, certains jeunes joueurs ivoiriens que je fréquentais dans mon quartier m’ont approché pour me dire de les aider. En essayant de les aider j’ai commencé à avoir quelques rudiments dans ce métier. J’ai vu que je pouvais combler ma frustration en aidant les jeunes à réussir. A la suite de cela, j’ai gravi les étages une par une et j’ai vu que le métier d’agent de joueur était fait pour moi. J’ai échoué au concours la première année avant de le réussir la deuxième année avec mention.   Quels sont les joueurs que vous avez sous votre coupe. Avez-vous déjà placé des joueurs en dehors de la Côte d’Ivoire ?
Il y a des joueurs que je suis ici, mais je ne vais pas donner de nom par souci professionnel. Je tiens à préciser que le métier d’agent de joueur demande beaucoup de patience. Surtout, il faut savoir faire le tri de toutes les propositions qu’on vous fait. Parce qu’il ne faut pas aussi que les jeunes qui aspirent au football professionnel soient livrés à eux-mêmes. Ce n’est pas parce qu’on est motivé par le gain qu’on doit jeter les jeunes joueurs ça et là. Je préfère baliser tout, avant de chercher à faire partir des joueurs d’ici.
Vous qui êtes nouveau dans la profession, comment est arrivée votre collaboration avec footpayan.com.
C’est à l’occasion du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN 2009) que j’ai été approché par cette structure, internationale de renommée mondiale « footpayan.com » qui m’a fait un appel d’offre vers les agents africains. J’ai proposé mon C.V, il a été accepté. Maintenant, je suis chargé de prospecter pour cette structure internationale. Je dois préciser que le premier responsable de cette structure, Christian Payan est dans le métier il y a dix ans. C’est quelqu’un qui a une bonne réputation parce qu’il a toujours défendu les droits des joueurs, surtout les Africains. Il a été le premier agent à faire suspendre un club de football pour profération des cris  de singe dans les tribunes à caractère raciste. Il est aussi un ancien gardien de but, il a participé au jubilé de Roger Milla dans les années 80. C’est quelqu’un de très rigoureux, méthodique. En fait, c’est un métier où le cercle est fermé. Christian Payan a des entrées dans la plus part des clubs. C’est un avantage parce que le relationnel est très important dans ce métier. Il faut avoir un réseau pour pouvoir placer les joueurs.       Avec Christian Payan, avez-vous déjà trouvé, dans votre prospection, des joueurs que vous avez envoyé vers lui et qui ont été placés dans des clubs ?
J’ai déjà rapporté des joueurs dans l’écurie. Au Mercato, il n’était pas possible de lui proposer des joueurs, mais je vais recommencer à lui faire les propositions de joueurs pour qu’il puisse leur trouver des clubs à l’étranger.   Aujourd’hui, il y a beaucoup de jeunes qui rêvent de  devenir des footballeurs professionnels en Europe. Quels sont les conseils que vous avez pour ces jeunes ?
Le métier d’agent de joueur est à la fois très stressant et très aléatoire. Il demande beaucoup de patience et de rigueur. Je voudrais que ces jeunes aient de la patience et de la rigueur. Qu’ils ne se jettent pas sur n’importe quel individu qui leur proposerait quelques sous pour aller jouer dans n’importe quel club, sans avoir de garantie. Il y a des intermédiaires qui promettent des merveilles aux jeunes, alors qu’ils n’ont pas la compétence pour placer un joueur. Avant de placer un joueur, il y a des règles à observer concernant son statut, son enregistrement, la période de l’ouverture du marché, le quota de joueurs à placer, l’obtention du permis de travail etc... Il y a plusieurs paramètres qu’il faut prendre en compte. Des choses que les intermédiaires qui n’ont pas de licence FIFA et n’ayant passés aucun n’examen, ignorent. Ainsi, ils proposent des joueurs n’importe comment et souvent ces joueurs sont abandonnés à eux-mêmes.
Où est la différence entre agent et intermédiaire?
Un agent de joueur doit être licencié par une association affiliée à la FIFA. C’est ainsi que lorsqu’il commet des irrégularités au niveau d’un transfert ou d’un enregistrement de joueur, cet agent peut être sanctionné ou amendé. Alors qu’un intermédiaire n’est pas reconnu par la FIFA. Lorsque ce dernier prend un joueur et que son essai ne marche, il l’abandonne dans la nature. Et personne ne pourra faire quoi que ce soit à cet intermédiaire qui n’est pas reconnu par les autorités sportives. Nous les agents, on a des droits et des devoirs. Il est interdit formellement à un joueur ou un club de signer avec un agent non licencié. Pour connaître les agents non licenciés il suffit d’aller sur le site de la FIFA. Tous les agents licenciés sont fichier avec leur pays d’appartenance. Où vous pouvez vous renseigner à la fédération dans votre pays d’origine.    Dans le milieu est-ce que êtes-vous souvent  victimes de coups tordus des autres agents de joueurs ?    
En un an d’exercice, j’ai vu des coups tordus. Il y a des individus qui se font passer pour des agents de joueurs connus.  Ils vous contactent dans le but de vous extorquer de l’argent. Il y a aussi des individus qui contactent les joueurs sur le net. Un de ces agents véreux s’est fait passé pour moi, en contactant certains joueurs à travers le monde.  Si ces derniers n’avaient pas eu l’intelligence d’esprit pour vérifier si c’était vraiment moi, ils allaient se faire arnaquer. Il a fait de fausses cartes d’invitation, de faux visas et des contrats de médiation. Il sait bien qu’entre les joueurs et nous c’est le contrat de médiation qui nous lie. Il a fait tout ceci pour avoir les joueurs. Je demande aux joueurs d’être patients et prudents avec les faux agents.
Ne pensez-vous pas que, c’est l’envie de vite réussir dans le football qui pousse les jeunes joueurs à approcher les soi-disant agents ?
Si. Aujourd’hui on remarque que les joueurs ne sont plus motivés par le plaisir de jouer. C’est plutôt le gain de l’argent qui a pris le dessus. Souvent il y a des jeunes qui s’entraînent dans les centres de formation et me demande de les placer. Alors que pour qu’un joueur trouve un bon point de chute, il faut qu’il soit dans un circuit. C’est-à-dire ne pas se contenter de s’entraîner avec un centre de formation pour prétendre jouer à l’extérieur. Ce que nous demandons à ces jeunes, c’est d’être dans un club de D1, ou au minimum en D2 ou D3, afin qu’on puisse plus ou moins apprécier son niveau réel. Quand un joueur va à l’étranger pour un test, c’est son niveau qui est mis en exergue. Et puis si votre niveau est limité aux entraînements d’un centre de formation, vous avez peu de chance de réussir. Il faut jouer au moins dans un club pour avoir un bon niveau supérieur. A cause de cette situation certains pays commencent à refuser les joueurs venant des pays étrangers pour la simple raison que les jeunes africains qui s’exilent en Europe n’ont pas le niveau requis. Ils vont pour appauvrir ces championnats européens. Pour qu’un joueur africain joue en Europe, il faut qu’il soit mieux que joueur local du pays où il veut évoluer. Un joueur étranger, on le paye mieux que les joueurs locaux. Donc il doit être forcement meilleur. Des parents de jeunes joueurs s’investissent également pour aider leurs garçons à quitter le pays. N'est-ce pas une source de motivation de plus pour ces derniers?
C’est malheureusement le cas pour beaucoup de jeunes. Or les parents devraient les aider sur le plan local à s’aguerrir d’abord. Ils devraient les  conseiller en les orientant vers des clubs et les aider à mieux pratiquer le football, à avoir tous les rudiments de la profession, a savoir tous les contours d’un transfert, avant d’opter pour l’Europe. Lorsque le joueur a une bonne assise technique, c’est plutôt les clubs demandeurs qui viennent vers lui et non le joueur qui coure partout où l’on n’a pas forcement besoin de lui.
Quelles sont alors les conditions qu’il faut pour avoir un bon contrat ?
D’abord il faut être bon dans son championnat d’origine, avant d’avoir un bon contrat. En général les joueurs qui ont fait leurs preuves dans leur championnat d’origine réussissent à l’extérieur. Je prends l’exemple des meilleurs joueurs qui ont marqué l’histoire. Platini a fait ses armes à Nancy ensuit à Saint-Étienne et il était reconnu comme joueur français. Lorsqu’il est allé à la Juventus de Turin il a explosé. Diego Maradona  a été trois fois meilleur buteur du championnat argentin avant d’aller à Barcelone puis à Naples où il a explosé. Récemment, Ronaldinho, avant d’arriver en Europe, il était annoncé au Brésil comme le successeur de Pélé. Ronaldo, Robinho et j’en passe ont tous jouer au Brésil avant de devenir de grand footballeurs. Pour être un grand joueur de niveau mondial, il faut être un grand joueur de niveau national. La sélection apporte beaucoup aux joueurs, elle ouvre des portes. Un joueur qui est international a plus de chance d’avoir un bon contrat à l’étranger qu’un joueur qui n’a pas de licence et qui est issue d’un centre de formation. En France pour qu’un joueur africain puisse signer un contrat professionnel, il doit justifier d’au moins une sélection nationale quelque soit la catégorie. En Angleterre, pour qu’un joueur puisse signer, il doit avoir  préalablement le permis de travail. Et ce permis pour l’obtenir, le joueur en question doit faire partie d’un pays qui est classé parmi les 70 premiers du classement mondial FIFA, les deux années suivant l’obtention de ce permis. Et le joueur doit avoir joué 75% des matches de l’équipe nationale de ton pays d’origine. C’est à ce titre que le joueur peut avoir le permis de travail et que son contrat peut être validé par la Fédération anglaise. Il faut préciser que cette mesure concerne tout le Royaume Uni et beaucoup de gens ne le savent pas. Je vous donne l’exemple d’un joueur dont j’ai eu à traiter le cas par l’intermédiaire de Christian Payan. Il s’appelle Nashat Akram, il a été champion d’Asie avec l’Irak en 2008. Ils ont gagné le trophée à la surprise générale, vu la guerre que vit ce pays. Ce joueur en question a été élu meilleur joueur d’Asie. Il a fait un test concluant  à Manchester City  et son contrat était presque signé. Mais il n’a pu avoir le permis de travail parce que l’Irak n’est pas parmi les 70 premiers dans le classement FIFA. Son transfert a échoué.   Concernant les montants des transferts comment ils se négocient et comment la carrière du joueur est suivie ?   Quand on signe un contrat avec un joueur le contrat est  valable au maximum deux ans. C’est un contrat de médiation dans notre jargon. Ce contrat qui nous lie avec le joueur se fait par écrit. Il peut y avoir un accord verbal mais cela ne suffit pas pour garantir la relation. Et lorsque nous recevons une proposition emmenant d’un club étranger on informe le  club d’origine du joueur demandé. Si le club d’origine du  joueur est d’accord pour libérer son joueur alors on met en contact les parties pour les discussions. Les deux parties peuvent tomber d’accord ou pas mais l’agent n’intervient pas dans les négociations. L’agent intervient lorsque les deux clubs se sont mis d’accord sur le transfert. L’agent va alors dans le club acheteur pour négocier les conditions du joueur notamment, son salaire, ses primes de match et les avantages en nature. Le joueur signe son contrat et le club demandeur donne au club vendeur les indemnités liées au transfert, si le joueur est toujours sous contrat. S’il est libre, il n’y a pas d’indemnité à verser à son ancien club. C’est sur le salaire du joueur que l’agent négocie pour son pourcentage. L’idée selon laquelle, les agents sont à la base du changement intempestif de club des joueurs est fausse. Puisque cela ne nous avantage pas. Nous prenons notre rémunération sur le salaire du joueur. C’est un pourcentage que l’agent prend par rapport à la relation qui le lie au joueur. L’indemnité de transfert revient au club vendeur. Si le joueur est très demandé et courtisé par plusieurs agents, c’est sûr que vous ne pourriez pas obtenir un énorme pourcentage. Dans le cas contraire vous êtes en position de force parce que vous pouvez avoir un bon pourcentage. Je crois qu’il y a un minimum de 3% au cas où vous n’avez pas d’accord avec le joueur. En Europe ce pourcentage tourne autour de 10%. Ailleurs, cela peut être plus. En Angleterre, il n’y a pas de plafond. Il faut savoir que tout dépend de la législation de chaque pays. En France la réglementation prévoit 10%.   Entre le club acheteur et le club vendeur, est-ce qu’il y a un quota fixé pour un transfert par rapport à la cote du joueur ?
En principe il est dit que quand un club veut un joueur il rachète la totalité de son contrat restant. On prend cela au cas par cas.  Si le club doit payer chaque fois la totalité du contrat restant du joueur à son ancien club, on va se trouver dans une situation où plusieurs joueurs vont devenir des mercenaires. Ils vont quitter le club un jour ou l’autre et l’autre club va se charger de régler la note. Lorsque le joueur est resté longtemps dans le club de départ on prend cela en considération au moment d’évaluer le montant du transfert.    Est-ce que vous êtes pour qu’on mette un plafond aux transferts ? Surtout que le transfert faramineux de Cristiano Ronaldo n’a pas trop apprécié par certains clubs européens, qui estiment que si les choses continuent de cette manière, ce serait la porte ouverte aux d’abus ?
On dit que l’argent circule dans le foot mais l’argent ne circule pas pour tout le monde. Dans le monde des agents, en Europe 80% des transactions sont faites par 10% des agents. C’est une élite qui touche les sommes faramineuses, sinon c’est à peine que certains joueurs ont le SMIG. Qu’on mette un plafond ou pas, cela ne changera rien. Même si c’était le cas, qui vous dit que pour acheter un joueur les gens ne sont pas capables de mettre assez d’argent en dessous ? Cela va créer encore des abus, le milieu est fait tel qu’il est,  il faut seulement le réguler ou essayer de corriger certaines choses. Si on veut instaurer des nouvelles règles, cela risque de créer des abus et il sera difficile de s’en apercevoir. Il faut que le monde du football soit solidaire pour que chacun puisse avoir sa part du gâteau.   Qu’est-ce qu’il faut selon vous, pour relever le niveau du championnat ivoirien qui piétine ?
Je pense que pour relever le niveau du championnat ivoirien, il faut attirer beaucoup de sponsors. Si les sponsors viennent, il y aura de l’argent et cela permettrait de mieux payer les joueurs. Croyez-vous que si les joueurs qui évoluent dans les championnats locaux sont bien payés, ils iront dans des championnats exotiques comme la Thaïlande, l’Indonésie…Des pays qui ne sont pas forcement mieux lotis que la Côte d’Ivoire ou d’autres pays africains. Il faut aussi que les joueurs confirmés ivoiriens qui sont au soir de leur carrière reviennent jouer dans le championnat ivoirien. Cela va obliger les spectateurs à aller au stade pour les acclamer. Et si le public va au stade les sponsors vont se manifester. Vous ne pouvez pas mettre des affiches publicitaires et qu’il n’y a personne pour les regarder. Certains dont la carrière professionnelle a pris un coup ou ne décolle pas peuvent également venir se relancer dans le championnat local. Cela va motiver les jeunes joueurs à avoir le goût de leur championnat. Ce qui leur éviterait de s’exiler n’importe comment. Il faut que certains joueurs professionnels évitent  aiguiser l’appétit aventurier des joueurs locaux. Si ces joueurs pour lesquels les jeunes ont beaucoup d’admiration reviennent jouer dans les championnats locaux, cela serait un bien moral, financier et populaire pour le football africain. Le championnat brésilien par exemple enregistre actuellement des joueurs qui ont évolué dans de grands championnats en Europe : Ronaldo, Denilson, Adriano et bien d’autres. Au creux de leur carrière, ces joueurs sont retournés dans leur pays pour se relancer. Alors pourquoi nos joueurs ne feraient pas autant. Dans les années 90, quand Gadji Celi, Abdoulaye Traoré, feu Sékou Bamba et autres sont revenus jouer dans le championnat ivoirien, cela a  suscité un engouement populaire dans la compétition. Et les sponsors se bousculaient.
Vous n’êtes pas partout à la fois. Or vous chercher des oiseaux rares pour les placer. Comment vous y prenez ?
Je suis les compétitions dans tous les pays que je parcoure. Et je prends des contacts. Pour les joueurs, il leur suffit d'aller sur le site internet officiel de la FIFA, où les coordonnées (adresse postale, e-mail, numéro de téléphone et site web…) des agents de joueurs licencies sont répertoriés par pays.
Réalisée par Alexis KOUAHIO

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