can-2023-ads.jpg

Flash Info

  • Il y a 19 min 56 sec Football-Ligue 1 : Journée 26 : Stella Club 3-0 CO Korhogo, SOA 3-2 AFAD, SC Gagnoa 0-0 AS Denguélé, Zoman FC 1-2 Bouaké FC
  • Il y a 2 heures 51 minFootball-International : Le Red Star annonce le départ de son entraîneur Habib Beye
  • Il y a 6 heures 44 minBasket-Centrafrique : Un appel à candidatures lancé pour le poste de Head-Coach de la sélection A
  • Il y a 6 heures 45 minRugby-Mondial U20 : Défaite de l'Afrique du Sud face à l'Australie (19-24)
  • Il y a 6 heures 46 minJO Paris 2024-Tennis de Table : Le tournoi de qualification se jouera du 12 au 18 mai au Rwanda
  • Il y a 7 heures 30 minJO Paris 2024 : L'acteur américain Tom Cruise sera l'une des célébrités présentes pour la cérémonie de clôture le 11 août (RMC Sport)

Football - Bakary Koné dit Baki (OGC Nice L1 France) - “Je crois toujours en moi”

Football

Football - Bakary Koné dit Baki (OGC Nice L1 France) - “Je crois toujours en moi”

6 January 2007 0
Football - Bakary Koné dit Baki (OGC Nice L1 France) - “Je crois toujours en moi”

L’entraîneur de l’OGC Nice, Frédéric Antonetti lui fait entièrement confiance. Lui-même croit en ses qualités. Mais Baki ne connaît pas de réussite en ce début de saison. En plus il n’est pas épargné par les blessures.
Quel bilan faites-vous de votre saison à mi-parcours du Championnat de France de L1? Le bilan n’est pas positif en tout cas. On a raté notre début de Championnat, si bien qu’on se cherche encore un peu. Nous faisons actuellement de bons matches mais nous n’avons pas de réussite au bout. Personnellement, j’ai raté mon début de Championnat à cause des blessures. Je suis bien revenu maintenant, ça va. Je crois en toujours en moi. Je ne désespère pas.
Votre compteur reste bloqué à 3 unités après 19 journées. Pour un attaquant de valeur comme vous on s’interroge. Qu’est ce qui ne va pas ?Vous vous interrogez mais pas moi. Comme je l’ai dit tout à l’heure, ça va, j’ai bien repris et récupéré. Tout va très bien et j’espère que la deuxième partie sera meilleure.
En Ligue 2 vous avez terminé meilleur buteur. Votre première année a été une année d’adaptation. La deuxième, on aurait aimé vous voir exploser. Je comprends les inquiétudes des uns et des autres, mais la deuxième année n’est pas encore finie. On n’est qu’à la mi- saison. On va attendre, il reste encore 6 mois et 19 matches. On verra bien.
Vous semblez être l’objet d’un traitement de choc de la part des défenseurs…J’ai toujours vécu cela et ça ne me change pas du tout. C’est vrai que ça devient de plus en plus dur de prendre des coups. A la fin, ça use, mais maintenant je fais plus attention.
Des coups vous en prenez. C’est vous qui provoquez ou on vous les donne volontairement?Les deux. Je provoque les fautes mais c’est par mon jeu. Mais il y a des coups qu’on donne volontairement. Il y a aussi les coups que le joueur va chercher, qu’il va provoquer. Actuellement, c’est un peu difficile avec les matches qui s’enchaînent, je n’arrive pas à bien récupérer des coups mais maintenant tout va très bien. Avec les soins et le repos dont j’ai bénéficié, j’arrive à bien digérer tout cela.
A quoi sont dues vos blessures à répétition? A une mauvaise préparation ?Le départ n’a pas été bon parce que j’ai été blessé pendant la préparation. Je n’avais jamais manqué une préparation. C’est un peu dû au petit retard que j’ai pris dans la préparation, du fait de ma blessure. Ça m’a un peu cassé et j’avais même pris un coup au moral. Mais tout est rentré dans l’ordre.
Nice est classé 17ème, quasiment reléguable à mi- parcours de ce Championnat. On fait de beaux matches, mais il n’y a pas la réussite au bout. On ne sait pas pourquoi. Mais nous travaillons, on essaie de trouver des solutions. Au dernier match contre Lens, on menait 1-0 à 20 mn de la fin, on se fait rattraper et on perd le match à la fin. Ce sont des situations qu’on n’arrive pas à expliquer. Tout ce qu’il y a à faire, c’est de travailler. En ce moment, Nice n’est pas au mieux. Donc maintenant, c’est à nous de provoquer la réussite pour pouvoir enchaîner les points. De toutes les façons, on n’a plus beaucoup de choix pour la manche retour. On est obligés de se réfugier dans le travail et faire de telle sorte que ça puisse tourner.
Malgré tout, vous avez la confiance de votre coach, la preuve vous êtes titulaire…Oui, je suis titulaire. Il a toujours eu confiance en moi et je fais tout pour que cela dure. C’est le plus important, je pense. Quand un entraîneur a confiance en vous, il faut toujours lui montrer qu’il ne s’est pas trompé.
Au retour, qu’est-ce qui faudra à Nice pour revenir ?Il faut se réfugier dans le travail, se reposer, persévérer pour que ça puisse tourner. Et pour moi personnellement, c’est de ne pas gamberger, essayer de ne pas se poser de questions, continuer. De toutes les façons, la balance finira par tourner. C’est vrai qu’actuellement, je ne connais pas de réussite, mais je garde espoir et j’ai foi.
Comment vous considérez-vous aujourd’hui à Nice ? Comme un leader ?Je ne peux pas dire que je suis un leader, ou que je que je ne le suis pas. De toutes les façons, je suis dans le groupe. On essaie de tirer les plus jeunes vers le haut et nous essayons de faire davantage pour pouvoir apporter le maximum à l’équipe. Depuis que je suis à Nice, je n’ai jamais été remplaçant, et je fais tout pour être à mon meilleur niveau et être toujours présent.
En deux sélections sous Ulrich Stilieke, vous avez eu un peu plus de temps de jeu, n’est-ce pas ?C’est vrai et ça fait toujours du bien de jouer et surtout de partir titulaire dans une telle sélection de Côte d’Ivoire où il y a d’excellents joueurs. Ça met en confiance et c’est toujours bon.
Ce ne sont que deux matches amicaux…Sans doute, mais c’est à moi de faire de telle sorte que l’entraîneur ait davantage confiance en moi et pouvoir débuter les matches. Mais il faut dire que titulariser un joueur est aussi lié au système de jeu et à l’adversaire en face. Ce n’est déjà pas facile pour un entraîneur de faire un groupe de 20, ensuite dessiner le onze entrant. Et ça fait plaisir de commencer, mais il ne faut pas gamberger déjà, ce n’est qu’un début comme vous le dites si bien.
Apparemment vous rentrez dans les plans de Stilieke… Je l’espère bien.
Vous avez travaillé avec Henri Michel et Ulrich Stilieke, si vous devriez porter un jugement de valeur sur les deux techniciens…Pour moi, tous les entraîneurs ont leur style, à chacun de savoir tirer le meilleur profit des qualités des joueurs dont il dispose et former la meilleure équipe possible.
Votre meilleur ami, Amuah Diaky, a choisi de devenir citoyen des Emirats Arabes Unis. Qu’en pensez-vous ? Je le savais. C’est son choix, je le respecte. Je n’ai pas de commentaire particulier à faire là-dessus.
A 25 ans révolus, quelle est aujourd’hui votre priorité ?Jouer au plus haut niveau, progresser encore, me faire plaisir et donner du plaisir aux spectateurs. Moi je n’ai pas de club de rêve. Je veux déjà sortir déjà de cette situation avec Nice. Il faut d’abord bien faire ce qu’on a sous la main, le reste vient plus facilement.
Quel jugement portez-vous sur le comportement d’ensemble des ex-académiciens dans les différents Championnats européens dans lesquels vous êtes ?Dans l’ensemble, je pense qu’on s’en sort bien. On a réussi un petit trou, on avance bien quand même. C’est vrai qu’on a reçu une très bonne formation, et je remercie toutes les personnes qui nous ont aidés à être à ce niveau. Sans elles on ne serait pas là. Elles ont tracé le chemin, on a fait que suivre.
On connaît deux personnes qui ont principalement pesé dans votre formation, il s’agit de Me Roger Ouégnin et Jean Marc Guillou qui ne se gomment plus…C’est dommage, on aurait souhaité les voir former d’autres jeunes après nous, mais Dieu en a décidé autrement. C’est tout ce que je peux dire sur ce sujet, permettez que je n’en dise pas davantage.
Le titre de Ballon d’or africain balance entre Samuel Eto’o et Didier Drogba, pour vous qui a le meilleur profil ?Ils sont tous les deux de très bons attaquants. Chacun a son style. Eto’o a déjà gagné deux fois le trophée, s’il mérite la 3ème fois il l’aura. Mais en ce moment aussi Didier pète la forme, ce ne serait pas immérité qu’il soit couronné. Mais je pense que le jury l’attribuera au vrai méritant.
Des conseils aux jeunes qui rêvent d’embrasser une carrière professionnelle comme vous ? Qu’ils croient en ce qu’ils font, parce que c’est ce que j’ai fait. Si je devais écouter les gens, je ne serais pas arrivé là où je suis. Beaucoup ne croyaient pas en moi à cause de ma taille qui n’a jamais été un handicap pour moi. Donc qu’ils ne lâchent pas le morceau, qu’ils foncent.
Vos vœux pour le Nouvel an…Que le pays retrouve enfin la paix et la stabilité en 2007, c’est primordial et indispensable. Je souhaite la santé et la prospérité à toute la population ivoirienne et ceux vivant sur le sol ivoirien. Je n’oublie pas ma famille, mes fans, mes coéquipiers de club, de la sélection.
Nord SudInterview réalisée par Tibet Kipré

TOP