Eliminé dès le premier tour de la CAN 2010, le Mali a une fois encore déçu. Ce qui rend amer son capitaine Mahamadou Diarra. Le joueur du Real Madrid ne cache pas sa déception face à cette nouvelle désillusion. L’Aigle malien évoque aussi son avenir madrilène. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Djila, comme en 2008, le Mali est une fois encore éliminé dès la phase de poule de la CAN…
C’est la triste réalité. Franchement, nous sommes déçus et complètement abattus. On ne fait pas honneur au football ivoirien.
Cette fois, la désillusion est d’autant plus grande que vous avez largement remporté votre dernier match ?
Effectivement. Notre belle prestation de ce soir (lundi 18 janvier) n’a servi à rien. Tout est tombé à l’eau. On est vraiment déçu.
Vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous-même ?
Oui. On s’est mis tout seul dans la merde. On n’a vraiment pas été régulier au cours de cette CAN. Avec l’effectif qu’on a, c’est presque révoltant.
Vous n’aviez pas votre destin en main…
Ça on le savait. On était conscient que notre destin dépendait du match entre l’Angola et l’Algérie. Mais, on était tenu de remplir notre mission. Ce qu’on a réussi. Malheureusement, ça pas été suffisant.
Votre élimination fait naitre beaucoup d’interrogations. On est tenté de se demander ce qui ne va pas vraiment chez les Aigles. Comment une équipe composée d’aussi de grands joueurs se montre aussi décevante à chaque grande compétition ?
Il n’y a pas de problème particulier. Nous même n’arrivons pas à nous expliquer tous échecs répétés. Mais, on ne doit pas baisser les bras. Il faut continuer à travailler.
Dans un cas plus personnel, comment te sens-tu au Real Madrid ?
Je me sens très bien à Madrid. Ça va.
Mais tu ne joues pratiquement plus ?
C’est vrai, je ne suis pas un titulaire incontournable. Mais à chaque fois qu’on m’a accordé ma chance, j’ai donné le meilleur de moi-même. Je ne baisse pas les bras.
Jusqu’à quand tu continueras de supporter cette situation de remplaçant ?
Je me battrai jusqu’au bout pour avoir une place de titulaire. Je ne me fais pas de soucis. Maintenant, si malgré mes efforts la situation ne s’améliore pas, je pourrai réfléchir à d’autres solutions.
En clair, tu pourrais claquer la porte de la grande Maison blanche ?
Je ne claquerai jamais la porte. Mais je demanderai simplement à aller voir ailleurs. On n’en est cependant pas encore-là.
 
Par Abdoul KAPO, à Cabinda