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Baky Koné (OGC Nice) : « Après le foot, j’aimerais aider les orphelins »

Football

Baky Koné (OGC Nice) : « Après le foot, j’aimerais aider les orphelins »

20 July 2007 0
Baky Koné (OGC Nice) : « Après le foot, j’aimerais aider les orphelins »

Baky, la boule de feu de Nice est encore sur les tablettes de nombreux clubs français. Où évoluera-t-il la saison prochaine ? Il faudra attendre le 31 Août prochain pour être situé. Mais avant, l’ex-académicien a accepté de se dévoiler dans cette interview.
Baky, quelle équipe supportais-tu quand tu étais gamin ?
: J’ai toujours aimé le FC Barcelone. Surtout l’époque où il y avait Hristo Stoichkov et Romario, deux joueurs qui me faisaient rêver. Pour moi, c’est vraiment le club mythique par excellence.
Selon toi, sur un terrain quelles sont tes forces et tes faiblesses ?
: Ma vitesse, mes qualités de percussion et mes dribles. Ce qui n’est pas bon chez moi, c’est mon jeu de tête et ma conservation du ballon. Parfois, je le perds trop rapidement.
Comment se traduisent tes origines ivoiriennes dans la vie de tous les jours ?
: Par la musique. Avant les matchs, j’écoute beaucoup de on ivoirien. Je danse même le coupé/décalé, histoire de me motiver encore un peu plus avant de jouer. Sinon, par la nourriture !
Es-tu en contact avec les autres ivoiriens qui jouent en L1 ?
: Bien sûr ! On essaye de s’appeler assez souvent pour se donner des nouvelles. Que ce soit avec Kalou Bonaventure, Aruna Dindane ou Amara Diane. Et bien sûr, il y a également Didier Drogba ! De toute manière, c’est normal entre Ivoiriens. En plus, même s’il est loin, ça nous fait plaisir de voir que ça  marche aussi bien pour lui. Dès qu’il marque, on est heureux pour lui. Nous sommes ses premiers supporters. C’est comme ça, la Côte d’Ivoire, c’est une grande famille. On  est tous des frères.
On parle beaucoup de la rivalité entre la Côte d’Ivoire et le Cameroun. Tu peux nous expliquer ce qu’il en est exactement ?
: C’est une rivalité très saine ! Le seul but, comme dans toutes les rencontres, c’est de gagner. Mais après le match, tout le monde redevient copain. Ça chambre beaucoup, ça rigole également énormément ! C’est vraiment ça la solidarité africaine ! Maintenant, ce qui est vraiment marrant, c’est qu’en général, le match retour n’a lieu que quelques mois plus tard. Du coup, quand tu perds, tu es sûr de te faire vanner pendant au moins six mois !
Comment définirais-tu  le football africain ?
: C’est une fête, tout simplement ! Une semaine avant le match, on ressent déjà un réel engouement de la  part du public. Les supporters sont déjà en train de préparer les festivités. C’est vraiment quelque chose d’énorme. Ce n’est plus seulement une ville ou un club qui vit uniquement pour le foot, c’est carrément tout un peuple !
Par rapport à la France, quelle est la plus grande différence ?
: Le manque de médiatisation… Là bas, on n’a beaucoup moins de chances de s’en sortir. Tous les talents ne sont pas forcément repérés. C’est beaucoup plus difficile de se construire une carrière. Heureusement aujourd’hui, notre football est en pleine émergence grâce à nos performances en sélection et notamment notre participation à la dernière Coupe du Monde. J’espère que ça permettra à d’autres ivoiriens de se faire connaître.
Jusqu’à maintenant, quel a été ton plus mauvais moment sur le terrain ?
: Il y en a deux. J’hésite entre notre finale perdue en Coupe de la ligue avec l’OGC Nice et celle également perdue en finale de la CAN avec la Côte d’Ivoire. Quoiqu’il en soit, ce sont deux finales ratées. Le plus frustrant dans tout ça, c’est que je suis persuadé qu’on aurait pu les gagner dans les deux cas.
Quel est l’adversaire le plus coriace que tu aies rencontré ?
Quand j’étais à Lorient, en Coupe de France, on a joué contre une équipe de L2 ou de National, je ne me rappelle plus très bien. En tout cas, celui dont je me souviens, c’est le défenseur qui était sur moi. Pour le coup, c’était vraiment du marquage à la culotte ! Le mec, même quand j’allais boire de l’eau, il était à côté de moi !
Si tu pouvais posséder un super pouvoir, ça serait lequel ?
: Celui de pouvoir aider les gens à s’en sortir. Je pense notamment aux orphelins.
Après le foot, c’est quelque chose que tu aimerais faire ?
: Exactement ! Faire l’humanitaire, c’est primordial, particulièrement en Afrique car c’est là où il y a le plus de besoins.
Le Sport

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