«There is only one Di Matteo»*. Le chant scandé par les supporters de Chelsea n’apparaissait pas comme le plus beau des accueils pour Rafael Benitez, successeur de l’entraîneur italien. Contesté en raison de son passé à Liverpool (2004-2010) et des différentes joutes verbales qui ont émaillé son règne lors des confrontations face aux Blues, le technicien espagnol n’a pas vécu des débuts tranquilles. Ses joueurs ont d’ailleurs paru plutôt apathiques sur la pelouse en ayant toutes les peines du monde à développer un football cohérent tout au long de la partie. Une approche prudente où ils se sont surtout occupés à défendre, à l’image de multiples bonnes interventions (5e, 7e, 15e, 28e), dont trois de l’ancien Marseillais Azpilicueta (19e, 31e, 68e).
 
Dans cette atmosphère étrange, les Blues ont paru crispés et pouvaient s’estimer heureux de n’avoir pas vu les Citizens intensifier davantage la pression. Car seuls Zabaleta (37e), Yaya Touré (60e) et Milner, sur un centre-tir (81e), sont parvenus à solliciter Cech, malgré une certaine domination dans le jeu. Pas besoin d’aller plus loin pour résumer ce pauvre spectacle proposé par les deux équipes et achevé par une tentative de Cole repoussée par Hart (85e). Comme à l’époque où il dirigeait les Reds, Rafael Benitez a opté pour la prudence dans sa stratégie d’équipe et a plutôt ennuyé le public de Stamford Bridge. A voir les supporters déjà impatients, il devra en faire beaucoup plus pour les convaincre et faire remonter une équipe en panne de victoire en championnat depuis plus d’un mois (3 nuls, 2 défaites)…
 
Source: sport24.com