La Côte d’Ivoire a connu d’autres émotions africaines à travers l’ASEC et la JCAT. Après la manche aller, personnes ne peut juger du sort final des représentants de la Mtn Ligue 1.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Une courte victoire à domicile et une défaite à l’extérieur. Et même avec ces deux extrêmes l’on ne peut invoquer la moyenne au terme de la manche aller tant en Caf Ligue des Champions qu’en Coupe Caf. Face à des actionnaires qui n’ont pas fait nombreux le déplacement au stade Félix Houphouët-Boigny, les Mimosas n’ont pas aussi prolifiques. Et ils auraient pu ne même pas l’être devant une défense bien en place du Monomotapa. Et même si Rodwell Sulakama, le coach des visiteurs affirmait être venu pour ouvrir le jeu, la prestation de ses poulains sur la pelouse du «Félcia» trahissait ses dires. C’est donc au prix d’un penalty après moult occasions manquées que les Mimosas s’en sont tirés avec un avantage. Mais aussi maigre que le pourcentage d’espoir d’une qualification en terre zimbabwéenne. Les déclarations de Patrick Liewig sur une équipe de l’ASEC «très bien à l’extérieur, et, qui sait voyager» ne donnent pas grande visibilité aux actionnaires qui s’en remettent encore une fois aux dieux de l’exploit pour un déplacement dans deux semaines qui ressemble fort bien à un  périple.
 
Si l’ASEC peut néanmoins se targuer d’une avance aussi maigre soit-elle, ce n’est absolument pas le cas de la JCAT. Les Abidjanais qui ont concédé deux buts dans l’antre du CS Sfaxien ne sont pas bien, ou pas du tout, lotis.  Les hommes de Lago Bailly qui entrevoyaient avec beaucoup d’espoir le but à l’extérieur, devront en avoir peur au stade Robert Champroux dans quinze jours. Lors de la réception des tunisiens taillés dans la peau de double vainqueurs de la Coupe CAF. Inscrire trois buts, la JCAT, face au Satellite de Guinée, à montré qu’elle pouvait le faire à domicile. Mais cette fois-ci, le candidat se nomme le CS Sfaxien. «Sous pression, il va falloir que nous remontions les deux buts avant d’envisager la qualification», a déclaré Lago Bailly, le coach abidjanais. La mission qui «n’est pas impossible» pour Lago Bailly, frise pourtant une énorme difficulté pour les hommes de Me Adou Nangon. Eux qui devront jauger leur force de frappe dès le jeudi prochain face à l’ASEC, pour la 4e journée en retard de la Mtn Ligue 1.
 
 
Par Patrick GUITEY