Rigo Gervais, à quelques jours de la 8è finale de Coupe Nationale de l’histoire du club est ce que la pression monte au sein de votre état major ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Non, il n’y a rien de particulier. Nous préparons ce match comme tous les autres. Ce qui ne veut pas dire que nous ne sommes pas concentrés. Nous sommes sereins. La pression elle n’est pas chez nous.
 
Après 1974 et 1975, le Stella court derrière une troisième Coupe Nationale. 37 ans après, le Stella a-t-il les moyens de d’effacer ce long moment de disette ?
 
Nous tenons à effacer ce long moment de disette. Nous voulons offrir un autre trophée aux Magnans d’Adjamé et si ce trophée tombait dans notre escarcelle je serai l’homme le plus heureux. En tout cas, nous ferons tout pour aller jusqu’au bout. Car il serait inconcevable d’avoir fait tout ce chemin semé d’embuches pour tomber au dernier moment. Les moyens nous pensons les avoir, après il y a la vérité sur le terrain. Lundi (6 août 2012 à partir de 15h30), nous espérons que cette vérité sera du Stella.
 
Plusieurs joueurs suspendus et des blessés, avez l’effectif pour aller chercher le Séwé annoncé comme grand favori ?
 
Il faut dire que le Stella ne repose pas sur des individualités mais plutôt sur un groupe. Face à la JCAT nous avions un effectif de 16 joueurs. Mais nous avons tenu le choc. Le groupe est soudé avec des éléments interchangeables. Sur un match tout peut arriver et je suis confiant sur l’envie de mes garçons d’aller jusqu’au bout quelque soit les difficultés et l’adversaire. Ce n’est pas un handicap pour nous d’avoir quelques joueurs sur la touche.
 
Le Stella a éliminé l’ASI d’Abengourou et l’ASEC, les deux finalistes de l’année dernière. Pensez-vous que c’est un signe ?
 
Nous avons senti depuis bien longtemps que cette année est celle du Stella. Nous avons un groupe qui vit ensemble depuis 5 ans. Cette finale n’est pas un hasard. Ceux qui nous suivent et nos adversaires le savent également. Les signes sont avec nous et je crois vraiment que cette année, c’est notre année.
 
Réalisée par Patrick GUITEY