<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />Après 6 années passées loin de la sélection nationale ivoirienne, Daniel Yeboah y fait son retour par l’autre porte. Celle des joueurs locaux. Car hier à Bastia, c’est sous la bannière de l’ASEC Mimosas que Yeboah fait son retour chez les Eléphants. Une sélection qui revêt un potentiel énorme même chez les gardiens pourtant critiqués par l’opinion nationale.
 
Vice-champion d’Afrique junior en 2002 avec Touré Yaya, Ndri Romaric, Gosso Gossso… et mondialiste dans la même catégorie, Daniel Yeboah veut revivre la période de 2002 à 2004 après la «traversée du désert».  «C’est un grand plaisir que j’éprouve en retrouvant la sélection. Etre appelé en sélection, c’est quelque chose d’important dans la vie d’un footballeur parce que c’est une occasion pour défendre les couleurs de son pays. Ça été une période difficile pour moi. Pendant deux années (2002-2004) j’ai connu les joies et l’ambiance des regroupements. Et puis après, plus rien», a-t-il déclaré sur le site officiel de la fédération ivoirienne.
 
Déjà replongé dans l’ambiance de la sélection, Yeboah aborde la préparation comme il affirme l’avoir jamais arrêté même avec son club. En concurrence avec les trois autres portiers, il sait pourtant apprécier la qualité de chacun. «Les quatre gardiens de but présélectionnés méritent tous leur présence au stage de préparation. Même si une certaine opinion trouve politiquement correct de dire que la sélection ivoirienne manque de gardien de but de valeur. Je ne suis pas d’avis avec ceux-là parce qu’au plan local il y a des talents», a-t-il affirmé.   Mais dans quelques temps, Sven Goran Eriksson publiera sa liste de 23 et un gardien devra quitter la sélection. Yeboah, lui, l’appréhende déjà avec calme et philosophie. «Ce sera le choix de l’entraîneur et ça me ferait plaisir de faire partie de la liste des 23 pour apporter ma contribution au rayonnement des Eléphants et du football ivoirien». Mais ce n’était pas le cas, «Ce ne sera pas la fin du monde. La vie continue et je vais me remettre au travail», a-t-il conclu.
 
Par Patrick GUITEY
Source, fif-ci.com