Père des fameux Académiciens, Jean-Marc Guillou n’a pas une bonne opinion du sélectionneur ivoirien. L’ancien international français a sévèrement pourfendu le Bosniaque qu’il taille en pièces.
On le sait, Jean-Marc Guillou n’a pas sa langue dans la poche. La langue de bois, l’historique père de l’Académie Mimosifcom ne connait pas. Surtout quand il est question de parler de football. Alors, quand il s’agit de juger Vahid Halilhodzic, Guillou ne va pas avec le dos de la cuillère.
« Vahid, un incompétent »
Comme bon nombre d’observateurs, le Français n’a pas une bonne opinion du sélectionneur national. Celui qui a formé plus de la moitié des joueurs titulaires de la sélection ivoirienne, estime que coach Vahid est « un incompétent ». Il va même loin pour dire que l’ancien entraineur du PSG est le « plus incompétent » des techniciens qui se sont succédé sur le banc des Eléphants depuis la prise de fonction de Jacques Anouma.
Les griefs de Guillou contre Vahid Halilhodzic sont clairs et se portent notamment sur les choix tactiques, techniques et celui des joueurs. Des choix que le fondateur des Académies JMG juge « douteux ». Il en veut pour preuve la pauvre qualité de jeu des Eléphants. « Avec Vahid Halilhodzic, le jeu collectif est réduit à la portion congrue. Si la Côte d’Ivoire s’est qualifiée pour le Mondial, elle le doit essentiellement aux qualités individuelles de ses joueurs », confie-t-il.
« Avec Vahid, les Eléphants sont en danger »
Jean-Marc Guillou, qui estime que  le successeur d’Ulrich Stielike n’a encore rien apporté aux Eléphants depuis qu’il est là, stigmatise l’incompétence du technicien. « Parmi les entraineurs incompétents recrutés par Anouma, Vahid Halilhodzic est certainement le plus nul. Avant lui, Stielike avait fait aussi très fort dans la bêtise. Il se plaît à répéter aux joueurs qu'ils n'ont rien gagné, leur donne des consignes et organise son équipe en n'ayant aucune envie de maîtriser le jeu. Quand on sait que le travail principal d'un entraîneur est de mettre son groupe en confiance et que cette confiance s'acquière par des bonnes performances –les résultats avec la manière- mais aussi, qu'elle se communique à un groupe par son entourage. Il est complètement à côté de la plaque », assène le Français avant de tirer sur la sonnette d’alarme : « Si les choses restent en l'état, la Côte d’Ivoire ne passera pas le premier tour de la Coupe du monde encore moins remporter la CAN angolaise ».
Par Abdoul KAPO