Barry Copa sur un nuage. Jamais le gardien numéro 1 des Eléphants de Côte d’Ivoire n’avait connu autant d’intérêt, autant d’attention de la part du peuple belge. Et pour preuve, le patronyme de Copa baptise un stade belge.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Louvain-La-Neuve. Cette ville pas commune aux sportifs africains revêt pourtant un manteau historique pour le peuple belge. Car née des querelles linguistiques qui secouèrent la Belgique dans les années 60.  Devenue francophone Louvain-La-Neuve s’est également éprise du sport, du football.
 
Et c’est ce lieu hautement historique que la communauté africaine pour montrer la valeur de la diaspora africaine à travers la Coupe d’Afrique version Louvain-La-Neuve. Une compétition qui regroupe plusieurs équipes avec environ 130 joueurs. A l’occasion de l’édition 2009, le stade universitaire de la ville a perdu son nom au profit de celui de "stade Boubacar Copa".
 
"Le choix s'est porté sur Copa de part l'image positive véhiculée par le portier de Lokeren et des Eléphants de Côte d'Ivoire" souligne l'un des représentants principaux de ce tournoi sur le site officiel du portier leader de Lokeren.
 
Bien parti pour intégrer le top 5 des meilleurs joueurs ivoirien pour le Prix Sport-Ivoire 2009, nominé pour le soulier d’Ebène (meilleur joueur africain du championnat belge), convoité par les sommets du championnat belge et des écuries de la Ligue 1 française, Copa Barry réalise sûrement sa plus belle saison, avec cette autre distinction du peuple belge.
 
Par Patrick GUITEY