François Zahoui a publié sa liste de 20 Eléphants qui affronteront la Pologne à Poznań le 17 novembre dans le cadre de la préparation des éliminatoires de la CAN Orange 2012.  Didier Drogba y figure pour la première fois depuis l’avènement de Zahoui. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Poznań, beau cadre pour un retour sans bruit du capitaine des Eléphants. Cela n’aurait pas été le cas à Abidjan où les Eléphants attendent les Ecureuils du Bénin qui leur ont damé le pion lors de la deuxième journée du Tournoi de l’UEMOA à l’échelle locale. Car dans la capitale ivoirienne, l’on se demande toujours si c’est Drogba qui refusait la sélection pour l’instant ou Zahoui qui le mettait au repos. A la deuxième réflexion, bizarre dirait-on. Car entre le seul match de la sélection et les presque trois matchs par semaine disputé par le buteur des Blues en Premier League, l’on se demande bien où se trouve le véritable repos.
 
Au tour d’Ancelotti d’exiger un repos de “Dro“ ?
 
Bref, Didier Drogba a été appelé pour la première fois sous l’ère François Zahoui.  Et tous attendent le retour du “chef“. Un come-back qui pourrait être encore une fois renvoyé aux calendres. Car Drogba sort tout juste d’une grosse crise de malaria qui l’a éloigné des terrains les 16 et 19 octobre contre Aston Villa en Championnat et le Spartak Moscou en Ligue des champions. Le week-end dernier à Liverpool, Carlo Ancelotti fut obligé de le garder sur le banc, car pas totalement remis. Et même mercredi face à Fulham, ce n’était pas la grande forme chez Drogba qui est revenu sur son palu en réaction après-match. «Quand ce n'est pas traité, tu peux avoir plusieurs semaines avec une très forte fièvre. Désormais, je vais mieux. Malheureusement, on n’a découvert que lundi soir qu'il s'agissait de la malaria, mais cela faisait déjà un mois que j'étais malade». Si les nouvelles sont rassurantes, Carlo Ancelotti aimerait permettre à son striker de rester au lit durant la trêve internationale. Un autre épisode qui fait encore plus douter d’une réponse affirmative à l’appel de François Zahoui.
 
Par Patrick GUITEY