M. Félix Kacou-bi, l’Africa a été débouté par le TAS dans l’affaire qui l’oppose à la FIF. Est-ce une autre défaite pour le club après l’élimination de la Super Division et la Coupe Nationale ?<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Ce n’est pas du tout une défaite. La FIF pour des raisons qui lui sont propres, a décidé d’empêcher l’Africa de prendre part à la Super Division. Et comme l’a indiqué M. Alexis Vagba, vice président de l’Africa Sports d’Abidjan, au cours de la conférence de presse du mardi 03 juillet 2012, le TAS n’a pas voulu arrêter momentanément le championnat national. Néanmoins, l’affaire suit son cours dans le fond et très bientôt la Côte d’Ivoire sportive entendra parler de la suite que le TAS réserve à ce dossier.  
 
 
Qu’est ce qui explique une telle décision alors que vous sembliez avoir tous les dossiers pour obtenir gain de cause ?
 
 
Une telle décision s’explique par le simple fait que la FIF a introduit de manière frauduleuse dans les dossiers, un deuxième document qui indique la présence de M. Bilé Diéméléou, vice président de cette commission de recours à cette réunion. Alors que nous avions produit dans nos dossiers le Procès Verbal initial de cette réunion. Bien que ce document de la FIF ait été introduit, le quorum de cette commission n’était toujours pas atteint en ce sens qu’il fallait un minimum de 3 personnes en plus du secrétaire de séance qui n’en est pas membre. Ce dernier devra dresser le PV de la réunion et le signer avec le Président de la Commission. Ce qui n’a pas été le cas puisque ce Président a signé tout seul le document. Ce qui bien entendu est un faux car à cette réunion qui a vu la participation des dirigeants du club dont M. Koné Cheik Oumar, PCA de l’Africa Sports, Monsieur Bilé n’y était pas. Ce qui justifie une fois de plus le faux de l’instance Fédérale qui gère notre football.
 
 
 
Vous avez décidé de saisir la CAF et la FIFA. Qu’attendez-vous de ces deux institutions quand on sait que le TAS a déjà donné une décision ?
 
 
D’abord, je vous disais tantôt que la décision du TAS n’est pas définitive. En décidant de porter l’affaire devant ces deux instances, nous prenons date en décidant de les saisir officiellement car ce sont elles qui gèrent au quotidien le football africain et mondial. Nous portons à leur connaissance par la même occasion la situation qui oppose l’Africa Sports d’Abidjan à notre Fédération nationale et ce qui se passe dans notre football au plan local. Nous avons décidé d’aller beaucoup plus loin parce que nous ne nous reprochons absolument rien dans cette affaire. Les dirigeants de la FIF ne connaissent pas suffisamment les textes qui régissent le Football mondial et même notre football local et c’est absolument regrettable. Nous en tirerons chacun de nous les conséquences qui risquent d’être dramatiques et dommageables demain si nous n’y prenons garde. Nous disposons d’arguments.
 
 
 
Ne regrettez-vous pas finalement le recrutement d’Inaï Stéphane qui est comme un os dans la gorge du football ivoirien ?
 
 
 
Pas du tout. Nous avons fait un recrutement judicieux. Le Président Cheick Oumar a voulu donné une chance réelle à ces jeunes ivoiriens qui se sont expatriés afin de monnayer leurs talents à l’extérieur. L’idée est de revaloriser notre championnat et une manière pour lui d’apporter la joie aux sportifs et au public ivoirien par la qualité de jeu de ces jeunes joueurs qui ont par ailleurs, l’occasion de se relancer et rebondir de plus belle. Le joueur Inaï Stéphane est connu dans le fichier de la FIF depuis bien longtemps et l’on veut faire croire à l’opinion que c’est l’Africa qui est son premier employeur. Certains dirigeants de club de seconde zone ou de quartier se permettent aujourd’hui de se faire remarquer en affirmant des choses dans la presse.
 
 
 
Où se trouve le président Koné Cheik Oumar absent alors que son club est sur des braises ?
 
 
Je vous rassure tout de suite, l’absence du Président KONE n’empêche pas le club de continuer sa marche vers l’avant. A preuve, le club fonctionne normalement. C’est dire que les ressources humaines dont dispose le club sont de qualité et les textes qui le régissent fonctionnent correctement. Le Président KONE a pris quelques jours de vacances et bien entendu est au quotidien des dispositions que nous arrêtons sous son autorité.
 
 
 
Propos recueillis par Patrick GUITEY