« Nous sommes rétablis et confirmés dans nos fonctions de président du conseil d’administration de l’Africa Sports. Nous étions au tribunal et nous avons gagné le procès(…). Mieux, Vagba, Sheickna et autres ont été interdits de poser des actes au nom de l’Africa. Le débat de qui est le président de l’Africa est clos ».  Une introduction fracassante de Koné Cheick Oumar qui, en la matinée du vendredi 7 février 2014, tenait une décision de justice de la Cour d’Appel d’Abidjan datée du 29 janvier 2014. Une décision qui pour le conférencier viendrait annihiler l’assemblée générale élective qui a porté, le 26 janvier dernier, Alexis Vagba  à la tête de l’Africa. « Tout le monde peut se réunir pour faire une assemblée générale de l’Africa Sports, explique Koné Cheick Oumar qui s’appuie sur sa puissance juridique. Le problème demeure dans sa valeur juridique.  Cette assemblée générale (Ndrl : qui a élu Alexis Vagba) est reconnue que par la Fif qui elle-même l’a organisé. Nulle part il est écrit que c’est à la Fif de reconnaitre un statut à une association sportive », a martelé le conférencier qui attend l’attitude de la fédération ivoirienne avant de se déployer.   « La Fif n’est pas la tutelle des clubs » « La Fif ne constitue pas les clubs, la Fif n’est pas la tutelle des clubs, la Fif est l’émanation des clubs. Mais le problème de l’Africa n’est pas la fédération ivoirienne ». Selon Koné Cheick Oumar, « c’est plutôt Sidy Diallo qui est le problème et qui le sera s’il refuse l’application de la dernière décision de la Cours d’Appel d’Abidjan. A partir de ce moment, nous seront en droit de porter plainte contre M. Sidy Diallo pour voie de faite, obstruction à la loi. Mais attendons qu’il le fasse d’abord », a-t-il conclu en indiquant que l’incident de son expulsion de ses bureaux le jeudi était encore une fois, un coup bas du camp Sidy Diallo dans un combat sportif « à multiples facettes ».  Patrick GUITEY