Décidément, rien n’arrête la fusée PSG. Dans l’univers de la Ligue 1, le club de la capitale file plus vite et plus haut que tout le monde. Ce dimanche au Parc des Princes, l’équipe de Laurent Blanc a allongé son incroyable série à 36 matches sans défaite toutes compétitions confondues. La victime du jour s’appelle Lyon (4-0). La performance est d’autant plus remarquable qu’une fois de plus, et malgré un onze de l’OL très défensif (5-4-1), la partie était déjà quasiment pliée à la pause. Alors que ses poursuivants Monaco et Lille ont fait le boulot samedi, le PSG conserve ses quatre longueurs d’avance sur le LOSC et cinq sur l’ASM. L’avance pourrait s’accroître dans trois jours puisque les nordistes reçoivent l’OM et les Monégasques seront opposés à leurs voisins Niçois. Paris ira lui à Annecy défier Evian-TG.
 

Blanc, changement de système payant
 

Face au double rideau défensif lyonnais, Paris a mis une bonne demi-heure à trouver la solution. Elle est venue du banc, et de Laurent Blanc, qui a insufflé à ses troupes une petite évolution tactique. Elle a tout changé. L’idée était de faire évoluer le 4-3-3 de base en un 4-4-2, avec Pastore glissant à gauche et Cavani venant apporter le surnombre dans l’axe. Et c’est le placement de l’Uruguayen qui a fait plier Lyon. El Matador a surgi au premier poteau, profitant d’un Gonalons trop court au marquage, pour placer sa tête au premier poteau et au fond des filets (36e, 1-0).
 

Ibrahimovic, expert en penalties
 
Il y a aussi et surtout eu une histoire de penalties. L’ancien du Napoli a vu l’arbitre lui accorder un penalty avant la pause. Ibrahimovic a converti l’offrande d’une aussi sublime que subtile feuille morte (41e, 2-0). Et, à l’heure de jeu, le capitaine Thiago Silva a enfoncé le clou en force suite à un corner (60e, 3-0), avant qu’Ibra ne signe un doublé en transformant un second penalty (82e, 4-0). Les Lyonnais venaient d’encaisser quatre buts sur des coups de pied arrêtés. Souvent inexistants dans le jeu, ils ont pourtant eu le mérite de tenter leur chance en début de match, en s’engouffrant dans les petits espaces vacants. C’est ainsi que Lacazette avait failli ouvrir le score. Mais la transversale a sauvé Sirigu (7e). Ce fut l’unique lueur rhodanienne dans la nuit parisienne, constellée d’étoiles du PSG.
 
 
Source: lequipe.fr