Yaya Touré, la renaissance. Le retour au premier plan du milieu ivoirien à Manchester, c’est sur la pelouse d’Aston Villa qu’il fallait l’attendre. Un contrôle, une incursion et une frappe pour ouvrir les vannes d’un match verrouillé par les Villans. La marque de Gnégnéri auteur de son premier but, pas de la saison, mais en Premier League. Car face en éliminatoires de la CAN 2015 et lors du 3è tour de la League-Cup 2015, Yaya avait déjà frappé. Une régénérescence de ses sens de buteur, une borne pour fait remarquer ses attributs premiers à ses détracteurs.

« Pour moi, la chose la plus importante c’est de continuer de gagner. Parfois les gens oublient que je suis milieu de terrain. Mon boulot n’est pas de marquer à chaque fois des buts. Mon boulot est d’essayer de faire en sorte que l’équipe joue bien, faire de bonnes passes et si j’ai l’occasion de marquer alors c’est fantastique », a-t-il indiqué. Un rappel certainement à Paul Scholes avant d’aborder le supposé clash avec Arafat Dj. Et là, quel dribble ! Si les observateurs espéraient du rentre-dedans, le capitaine des Eléphants dans les colonnes de Super Sport à plutôt évacué. « Je ne suis en conflit avec personne ! Je suis et je resterai toujours au service de ma chère patrie qui est la Côte d’Ivoire », a déclaré le capitaine des Eléphants avant la double-confrontation avec la RD Congo.

Salomon s’est installé

La palme du week-end footballistique devrait revenir à Salomon Kalou. Après des bobos à la cuisse droite et une timide entrée en Bundesliga, Kalunho a retrouvé ses marques lilloises. Vendredi en ouverture de la 7è journée, l’attaquant a également réagi aux critiques à l’aide d’un doublé qui a permis au Hertha Berlin de vaincre Stuttgart (3-2). Une prestation cumulée à celle de Wilfried Bony avec Swansea qui donne fière allure à l’attaque ivoirienne. Faudra peut-être tracée la symétrie de ces perfs chez les Eléphants à l’approche du double Côte d’Ivoire-RD Congo.  Histoire de se faire pardonner la « raclée » de Yaoundé.

Patrick GUITEY