Pour le week-end européen écoulé, pas de quoi s’extasier concernant les performances des Eléphants à réaction. Mais il y en eu. Et se fut plutôt décisif pour leur écurie respective. La preuve par Gohi Bi Zoro Cyriac. Lors de la 14è journée de Jupiler League,  l’attaquant d’Anderlecht a permis aux siens d’arracher le point du nul face à Lokeren. Entré à la 56è, l’international ivoirien s’est joué de Copa Barry à la 91è. En délicatesse avec son capricieux physique, Cyriac en plus de sa renaissance a montré qu’il avait du répondant, à présent. Avec 3 buts à son compteur,  Zoro semble avoir ressorti son épée.

Salomon n'a pas fait la décision

En Allemagne, Salomon Kalou fait un peu plus que son compatriote en Belgique. Puisque l’ex-lillois compte à présent 4 buts en Bundesliga sous la tunique d’Hertha Berlin. Mais face à Paderborn, le réalisme retrouvé de Kalunho n’a fait que retarder l’échéance. S’il a permis aux siens de recoller au score à la pause, Kalou a assisté impuissant à la défaite des siens (3-1), lors de la 10è journée d’un championnat allemand dominé par le Bayern Munich.

Yaya le compas dans l’œil…

En Angleterre, un seul but à permis à City de surclasser United dans le derby de Manchester. Toujours dans le rôle du metteur en scelle, Yaya Touré, le compas dans l’œil, a lancé l’action qui a fait de Sergio Aguero, le seul buteur du derby de la 10è journée de Premier League. Yaya aurait pu être buteur si sa superbe frappe enroulée de la 89è, après une “Drogba“ (Ndlr : talonnade pour soi-même).

…Chico aussi

Pas aussi prolifique en occasion de but, Tiéné Siaka s’est fait passeur décisif en Ligue 1. Face à Evian Thonon-Gaillard, le défenseur gauche très actif avec Montpellier a fait apprécier sa qualité de centre à la 32è pour l’ouverture du score. Les Héraultais s’imposeront finalement 2-0. Pour Max Gradel, pas de joie de victoire. Plutôt du buteur. Puisque le Stéphanois a permis à Saint-Etienne de scotcher Lille au score (1-1).  Avec 3 buts et la confiance de son coach retrouvée, Max redevient une menace pour les adversaires.

Patrick GUITEY