Le football d’abord. Mais avec le style, il n’est point en désaccord. Accroché au ballon rond, Jean Baptiste Akassou a accepté de faire un crochet sur le “T“ pour mettre en lumière ses qualités d’égérie moderne. Et cela s’est fait sans peine. La carrure dessinée et le sourire presqu’innocent, le milieu défensif ivoirien a mis son temps de “galère“ à profit pour se trouver un nouveau défi.

Car libre de tout contrat avec le Niki Volos avec lequel il a évolué en deuxième division grecque, il fallait bien se trouver une activité. Cette fois, sans se salir. Avec Benneton,Diesel..., marques pour lesquels il pose,  le jeu en mouvement est toujours d’actualité. Cette fois, c’est plus simple, car pas besoin de tacler ou d’aboyer sur les coéquipiers. Un regard, un sourire suffisent pour faire la différence. Une nouvelle expérience que l’ancien pensionnaire du Stade d’Abidjan vit avec plaisir, à ses temps libres. « Je pose pour certaines marques pour leur magasine. Je le fait avec plaisir à mes temps libres, entre les entraînements et le repos. C’est une belle expérience, ça change un peu de la pelouse », nous-a-t-il confié.

Un nouveau contrat en Grèce

Mais pas question de perdre le fil de sa présence en Grèce. Après l’épisode Niki Volos, Akassou a posé ses valises à Apollon Kalamaria FC, toujours en deuxième division. Et même si le début de championnat (1 point en 3 journées) n’est pas enchanteur, les objectifs restent inchangés. « J’espère prendre du plaisir et aider le club à passer un cap. Pour un club de D2, la mission est de se hisser en première division. Ça sera difficile, mais il n’y a rien d’impossible », paroles de celui qui a aidé Niki Volos à atteindre la Super League grecque.

Patrick GUITEY