En conférence de presse mardi, au siège fédéral, elle a clairement exprimé l’envie de ses joueuses d’aller relever le défi face aux géantes du football continental : les Nigérianes et le Camerounaises, avec lesquelles les ivoiriennes partagent le Groupe B.
« C’est un challenge pour moi et mes joueuses également. Nous avons d’abord cherché la qualification. Et nous sommes aujourd’hui parmi les huit meilleures nations d’Afrique. Maintenant, il nous faut affronter des grands en phase finale avec notre hargne, notre détermination, notre mental. Nous sommes prêtes à nous battre, à nous donner à fond et jouer crânement nos chances. Nous ne serons pas ridicules », a rassuré l’entraineur des Eléphantes, qui déjà remporté la CAN (2008) avec la sélection de la Guinée-Equatoriale.
 
« J’ai un défi personnel à relever également avec mon pays. Après avoir gagné avec les équato-guinéennes, je dois montrer ce que je suis capable de faire avec mes compatriotes ivoiriennes. Je suis la bonne voie puis que j’ai déjà réussi à qualifier la Côte d’Ivoire pour la première fois de son histoire », affirme Clémentine Touré.
 
A n’en point douter, la Côte d’Ivoire est dans une poule difficile avec le sextuple championne d’Afrique le Nigéria et le Cameroun 2è meilleure nations africaine au classement FIFA. « Nous aurons notre mot à dire. En phase finale, toutes les équipes se valent. Nous avons du respect pour tous nos adversaires, mais nous ne les craignons pas. Nous allons les affronter sereinement, l’un après l’autre. Les matches ne seront pas toujours les mêmes », explique la technicienne.
 
La Côte d’Ivoire affrontera d’entrée l’Ethiopie, puis le Cameroun, ensuite le Nigéria, en phase de poule. Un calendrier apparemment avantageux pour les vingt-une joueuses (21) locales retenues pour cette CAN 2012 où les Eléphantes vont « pour apprendre, mais en même temps pour surprendre », selon la capitaine, Jeanne Alexise Gnango.
 
La sélection ivoirienne a fait deux mois de préparation sur place et a livré deux matches amicaux contre son homologue du Sénégal (6-0 et 2-1), à Abidjan. Cependant l’entraineur ivoirien estime que c’est suffisant. Car ajoute t-elle : « nous avons travaillé sur le mental des filles, au-delà de la préparation physique et technique. Elles ont envie de se battre et de donner le meilleure d’elles-mêmes, sans jamais abdiquer », positive Mme Touré.
 
Pour finir, le Médecin de la sélection des dames de Côte d’Ivoire, Dr Orsot  a rassuré tout le monde sur le bon état de santé des joueuses. La délégation ivoirienne quitte Abidjan jeudi pour Malabo, avant de rallier leur base, Bata, la capitale équato-guinéenne.
 
Alexis KOUAHIO
 
Calendrier de la Côte d'Ivoire
29 octobre 2012Côte d’Ivoire – Ethiopie    
1er  novembre 2012         Cameroun – Côte d’Ivoire
4 novembre 2012  Nigeria – Côte d’Ivoire