<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
Eddy Maillet. C’est l’arbitre qui sera au centre des débats entre ivoiriens et équato-guinéens. Cet officiel seychellois ne laisse pas de bons souvenirs à la Côte d’Ivoire. Pas plus tard qu’à la CAN 2010, il fut celui qui a officié le quart de finale perdu par la Côte d’Ivoire face à l’Algérie (2-3). Si les supporters ivoiriens s’en sont pris à Vahid Halilhodzic, alors sélectionneur des Eléphants, ils auraient dû s’interroger sur le but égalisateur refusé injustement par M. Maillet à Kolo Touré.
 
L’intéressé en pleine concentration à l’hôtel Sofitel-Sipopo ne veut pas revenir sur cet épisode et préfère faire confiance au professionnalisme de l’international venu des îles Seychelles. Et pourtant…
 
Le choix de cet arbitre intrigue plus d’un dans le camp ivoirien. Surtout qu’il y a déjà des précédents. Alors qu’ils étaient logés dans le groupe B avec le Soudan, l’Angola et le Burkina Faso, la Caf a désigné respectivement des commissaires angolais et soudanais pour  les rencontres Côte d’Ivoire-Soudan et Côte d’Ivoire-Burkina Faso. Des décisions du comité directeur de la CAF qui avaient fait du bruit au sein de la délégation ivoirienne.
 
Avec la pression du public, l’on s’inquiète déjà de cette autre prestation de M. Eddy Maillet dans un quart qui engage la Côte d’Ivoire. En tout cas, sa prestation sera suivie de prêt par les observateurs.
 
Par Patrick GUITEY à Malabo