Là où l’histoire à, la plupart du temps, donné raison à la Côte d’Ivoire face à la Guinée et au Mali, Constant Djakpa appelle à la prudence. Surtout lorsqu’il s’agit de Coupe d’Afrique des Nations et que pour y arriver, les Eléphants ne furent pas seigneuriaux. Avec le Cameroun, le groupe D apparaît donc comme empli de difficultés. « C’est la CAN, et à la CAN il ne faut pas penser qu’il y a une poule  ou une équipe facile à battre. Notre groupe sera très difficile si on se réfère à notre récent niveau de jeu. Pour sortir du groupe D, il faudra rehausser notre niveau de jeu sinon nous pourrions être surpris, encore une fois », a prévenu l’international ivoirien qui a vécu la CAN 2008, sa première.

« La CAN, ça brûle »

Opéré du genou et en pleine rééducation pour retrouver les pelouses, Djakpa insiste sur l’état d’esprit que devront avoir ses compatriotes pour réaliser une compétition à la hauteur des attentes. « Tout le monde doit se munir de son arme mais aussi de volonté pour défendre les couleurs de la Côte d’Ivoire. Car ce serait regrettable de revenir au pays sans avoir rien prouvé. Nous avons des talents mais il ne faut pas oublier que la CAN, ça brûle ». Et la Côte d’Ivoire est bien placée pour le savoir.

« Une bagarre avec Angoua, n’importe quoi ! »

Quasi-certain de ne pas être de l’aventure pour occuper le flanc gauche de la défense ivoirienne, un secteur pauvre chez les Eléphants, Constant Djakpa est revenu sur l’actualité qui a marqué sa dernière présence en sélection. Avant le match aller des éliminatoires de la CAN 2015 face au Cameroun, une bagarre avait été évoquée entre lui et Angoua Brou Benjamin. Un nuage que l’ex-stelliste a tenu à dissiper. « C’est n’importe quoi, je ne me suis jamais bagarré avec Angoua Brou. Si je n’ai pas voulu réagir à l’époque c’était pour ne pas alimenter des spéculations à quelques heures d’un match important de mon pays. Même si je n’étais pas du groupe, il n’était pas bon de pourrir l’atmosphère. Mais c’est clair, il n’y a pas eu de bagarre », a-t-il souligné.

Patrick GUITEY