Deux victoires en deux jours. Ça fait beaucoup de bien ?

Forcément ! Surtout au moral. C’est en tout cas une grande satisfaction pour moi et mon équipe. C’est la première fois que je cours en Côte d’Ivoire. Et c’est sûr que cela va rester une formidable expérience pour moi.

Comment jugez-vous les obstacles de ce parcours comparativement à la 3è étape que vous avez remporté ?

Elle a été très difficile. C'était la plus longue étape du Tour. Il fallait donc beaucoup d'endurance et de courage pour pouvoir tenir le rythme. Le peloton a beaucoup roulé. En plus ce a il y avait une forte chaleur et la pluie. Ce sont des choses qui ne facilitent pas la tâche des cyclistes, contrairement à ce que vous croyez.

A quel moment avez-vous senti que c'était le bon moment  pour partir?

J'ai patiemment attendu mon heure. Je savais qu'après toutes ces attaques et contre attaque, il y aurait la place pour placer un dernier sprint C'est ce que j'ai fait quand nous sommes arrivés au centre ville de Bouaké.  Mes jambes ont bien répondu et j'en ai bien profité. J’ai osé et ça a marché.

Justement après ces deux victoires, vos jambes répondent-elles encore ?

Elles vont bien. Même s’il y a un peu de fatigue au bout.  Mais je me suis bien reposé et on verra ce qui va se passer au cours de la 5è étape.

Ces deux victoires d’étapes ne laissent-elles pas la porte à un espoir pour la victoire finale ?

C’est vrai que si l’occasion se présentait ce serait un beau cadeau sur lequel je ne cracherai pas. Mais soyons réaliste, je suis trop loin du maillot de leader. Je compte près de 3 minutes de retard et c’est énorme. Surtout quand le maillot est détenu par un très coureur qui est Lahsaïni Mouhssine.

Propos recueillis par Patrick GUITEY

Envoyé spécial