Le séminaire d’initiation aux règles du Judo, organisé à l’attention des Journalistes sportifs de Côte d’Ivoire, samedi dernier, a été l’occasion pour nous de faire le point des activités de la Fédération Ivoirienne de Judo et Disciplines Assimilées (FIJDA), avec le président, par ailleurs maître du stage.
Quelle image vous donne ce stage ?
C’est pour nous, la reconnaissance envers les journalistes sportifs qui font beaucoup pour notre discipline et nous soutiennent toujours dans nos activités. C’est également le fruit de la bonne collaboration entre la FIJDA et l’Association des Journalistes Sportifs de Côte d’Ivoire (AJSCI). Nous sommes une fédération que les journalistes ont toujours épaulée. Nous avons toujours bénéficié de leur soutien, de leurs conseils et de leurs plumes dans nos activités. C’est aussi l’occasion de faire en sorte que nos journalistes ne s’ennuient pas en couvrant nos activités, mais qu’ils puissent vibrer en même temps que les athlètes et comprendre les décisions des arbitres, afin de mieux les apprécier.
Comment avez-vous trouvé la réaction des journalistes ?
J’ai essayé de les éclairer sur la compréhension de notre sport. Je pense avoir été assez explicite sur les questions posées et que tous ont compris les règles, et qu’ils sont désormais mieux armés, pour porter un jugement sur un combat de Judo.
Qu’est ce que vous envisager d’autre pour les journalistes sportifs ?
Nous envisageons d’initier des séances d’entrainement à leur attention, afin de leur permettre de pratiquer le sport. Cela va nous rapprocher davantage. Parce que notre discipline est l’un des sports ou les athlètes se frottent le plus, les uns contre les autres, où l’adversité est fraternelle, sportive et conviviale.
Comment préparez-vous vos athlètes pour les Jeux de la CEN-SAD, qui débutent bientôt au Niger ?
Nous avons deux athlètes : Traoré Moustapha et Daboné  Soussouléila qui sont retenus. Ils sont en préparation depuis des semaines. Le premier à Abidjan et le deuxième à Yamoussoukro.
Qu’elle est la nature de la compétition que vous envisagez organiser à Divo ?
Ce sont les Masters. Elle va prendre en compte les meilleurs de la compétition du 11 janvier dernier.  Nous avons fait une présélection ce jours-là, afin d’avoir les meilleurs. La délocalisation de nos compétitions obéit à la politique de développement de notre discipline qui a besoin de se pratiquer partout en Côte d’Ivoire. Nous irons directement pour les demi-finales et les finales, dans toutes catégories, étant donné que les meilleurs ont déjà été sélectionnés.
Combien de compétiteurs auront nous au total?
Seize (16) chez les garçons et sept (9) chez les filles.Après Divo, nous auront la coupe de l’Ambassadeur du Japon, le premier mars prochain.
Après son absence l’année dernière, est-ce que le Tournoi International de la Ville d’Abidjan (TIVA) va revenir ? Qu’est-ce qu’il en est également de la caravane de la Paix qui n’a pu avoir lieu en 2008.
Le TIVA sera présent, avec la confirmation du Ministère du Sport. Cette compétition a été retenue au budget 2009. Prévue les 03 et 04 juillet prochain, cette compétition va nous permettre de préparer les Jeux de la Francophonie. Quant à la caravane, elle n’est pas vraiment une action sportive en tant que telle. C’est une action de promotion. Et aujourd’hui, le financement a pu se faire grâce au soutien du Ministère du Sport qui était avec la Fédération Ivoirienne de Judo à Monaco où des protocoles d’accord ont été signés avec une organisation dénommée Peace and Sport. Beaucoup d’autres choses ont été arrêtés, qui pourraient se mettre à exécution.
Réalisée par Alexis KOUAHIO