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Jeux africains 2007 / 1er tour éliminatoire : Les causes profondes de l’élimination des Ivoiriens

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Jeux africains 2007 / 1er tour éliminatoire : Les causes profondes de l’élimination des Ivoiriens

16 January 2007 0
Jeux africains 2007 / 1er tour éliminatoire  : Les causes profondes de l’élimination des Ivoiriens

1er tour éliminatoire retour Côte d’Ivoire / Ghana [2-0 | 3-4] : Les causes profondes de l’élimination des Ivoiriens
Les Espoirs ivoiriens ne prendront pas part aux phases finales des jeux africains d’Algérie 2007. Plusieurs raisons justifient, en effet, cette déconvenue des poulains de Georges Kouadio.Le rêve des Eléphants Espoirs de participer aux jeux africains d’Algérie 2007 est brisé. Barry Kader et ses coéquipiers ont été sortis prématurément des tours préliminaires devant une formation ghanéenne très peu convaincante. Au moment de tirer les conséquences de cet échec cuisant, plusieurs interrogations s’imposent. Pourquoi les vainqueurs des jeux de la francophonie tenus en 2005 au Niger n’ont-ils pas franchi, ne serait-ce que le premier tour éliminatoire des jeux africains ? Y a-t-il eu un bicéphalisme au niveau de l’encadrement technique ? Autant de questions qui pourraient justifier la contre-performance des héros de Niamey.
Gérard Gili ou Georges Kouadio : pourquoi tergiverser ?
La question mérite réflexion. A la réalité, Jacques Anouma et la Fif ne devraient pas tergiverser. Si Georges Kouadio a le profil nécessaire pour coacher en toute liberté les Espoirs, que les coudées franches lui soient données. Si par contre, c’est Gérard Gili qui a les aptitudes nécessaires, qu’il ait la pleine responsabilité de l’encadrement technique. Cela est d’autant vrai que cette situation a créé un flou artistique autour de la sélection ivoirienne des Espoirs. Au point que même Georges Kouadio n’avait pas tout à fait l’air serein lors de son récent point de presse. Aujourd’hui, les faits sont là. Cette situation même si on ne le dit pas assez, a certainement dépeint sur la rencontre de samedi dernier. Devant des Ghanéens sans défense, les Ivoiriens ont présenté un jeu approximatif. Marqué par des pertes inutiles de balles et une inefficacité devant les buts adverses. Le fait le plus flagrant de ce manque de confiance des Ivoiriens, c’est lors du remplacement du n°2 ivoirien, Ahoutou Kouakou Ghislain. En effet, voulant effectuer un remplacement pour faire entrer dans le match, Barro Badou, Georges Kouadio a dû, sous la pression des supporters ivoiriens, s’incliner sur le choix de ces derniers. Il a donc fait sortir Ahoutou Kouakou Séraphin, comme réclamé par les supporters. C’est dire toute la pression subie par le staff technique ivoirien. D’ailleurs, certainement à ce que l’on a voulu insinuer, la confusion reste encore aujourd’hui dans l’esprit des sportifs ivoiriens.
Effectif et préparation approximatifs
Sur les 18 éléments retenus par Georges Kouadio pour prendre part à la rencontre de samedi dernier, seulement deux sont des professionnels. Au dire des responsables de la Fif, les professionnels ivoiriens n’ont pu être du regroupement parce que n’ayant pas été ‘’libérés’’ par leurs clubs respectifs. Cela est tout simplement regrettable vu que le pays compte une pléiade de jeunes professionnels à travers le monde. D’ailleurs, si nos autorités sportives avaient vite abordé la question, elles auraient trouvé avec les dirigeants des clubs où évoluent nos athlètes, une plate-forme consensuelle. Encore une fois, le laxisme et la négligence ont en raison de la sélection Espoir. Pire encore… la bande à Georges Kouadio a eu une préparation approximative. Ils ont en effet, disputé des rencontres amicales avec l’Asec, l’Africa et l’Es Bingerville. Des clubs qui ne sont pas en jambes.En somme, les causes profondes de l’élimination sont multiples. Démontrant de facto que hormis la sélection nationale senior de Didier Drogba et ses camarades, toutes les autres sélections ivoiriennes sont laissées-pour-compte.
Le Front

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