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Interview- Cyril Bottari : "Je rêve d'un Rallye Côte d'Ivoire Bandama"

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Interview- Cyril Bottari : "Je rêve d'un Rallye Côte d'Ivoire Bandama"

3 April 2009 0
"Je rêve d'un Rallye Côte d'Ivoire Bandama"

Agé de 24 ans, Cyril Bottari est l’un des plus jeunes pilotes du rallye ivoirien. Fils de son père Luigi Bottari, lui même pilote, il est destiné à un bel avenir. Il a déjà fait trois podiums dans les compétitions locales et est en pleine progression. Il livre dans cet entretien, les secrets de son arrivée au sport auto.
Comment êtes-vous arrivé au Rallye. Qu’est ce qui vous a attiré vers cette discipline?
C’est mon père qui m’a introduit dans ce milieu. Il fait le rallye depuis plusieurs années. Et il m’a transmis sa passion.On a commencé ensemble avec une Mitsubishi Galant en 2006. Après nous avons acheté une Subaru Impreza. Nous avons, fait trois podiums avec cette dernière. Notre objectif aujourd’hui c’est de battre le champion en titre Soumaoro Moriféré.
Comment vivez-vous cette passion que votre père vous a transmise ?
C’est un sport extraordinaire avec beaucoup d’adrénaline. Ça me procure une forte sensation particulière. J’adore faire le rallye.
Au-delà de la passion, il y a un investissement financier à faire pour avoir un véhicule de compétition. Comment arrivez-vous à concilier tout ça?
Je suis aidé par mon sponsor principal SOTICI, le numéro 1 du PVC, pour la réparation du véhicule de course, pour mes déplacements et autres besoins. C’est grâce à lui que j’ai pu participer à toutes les compétitions où j’ai fait des podiums. Mais il est évident que je suis la recherche d’autres sponsors, pour pouvoir aller plus loin.
Comment avez-vous trouvé le niveau de dernier Rallye du Fromager, course à la quelle vous avez terminé troisième?
Le niveau commence à être très haut, il y a de bonnes voitures et de bons pilotes. Nous courons presqu’à armes égales. Il nous reste maintenant les moyens pour arriver en tête.
On vous a vu faire progressivement des podiums. Est-ce que vous êtes aujourd’hui armé pour concurrencer véritablement le champion ivoirien Moriféré Soumaoro?
Oui. Je suis un peu plus armé avec la Subaru Impreza. Mais il me faut encore plus de pièces détachées pour pouvoir le suivre. Il me faut un peu plus de moyens que lui pour véritablement le concurrencer.
Parlant de moyen, est ce que les Subaru peuvent réellement concurrencer les Mutsubishi dans les compétitions locales ?
Oui. Les Subaru peuvent largement les concurrencer, car ils ont les mêmes puissances. Le reste, c’est une question de moyens.
Votre carrière va-t-elle se limiter au plan local ou envisagez-vous courir sur l’échiquier international ?
Je pense courir dans la sous région, si j’ai un bon entrainement et plus de moyens.
Vous visez par exemple quelle compétition ?
Nous sommes partants pour tout rallye, pourvu que nous soyons aptes.
Quelle est la collaboration avec votre père spirituel Nino Zarour qui est aussi votre copilote ?
Il m’a tout appris. A l’époque c’est lui qui prenait toutes les notes du Rallye Côte d’Ivoire Bandama. Il a été copilote d’un ex champion, Patrick Toziac alias le Chinois Vert. C’est lui qui m’a formé au pilotage et au co-pilotage. C’est un monsieur que je reste beaucoup c’est grâce a lui que je suis arrivé là aujourd’hui.
N’êtes-vous pas tenté par une compétition grandeur nature comme le Bandama. Qu’est ce vous pensez de cette compétition qui a disparu du calendrier international ?
J’ai espoir qu’elle reviendra en côte d’Ivoire et bien organisé. Je me souviens encore, quand on était petit, on se mettait au bord des pistes pour voir les grands champions du monde passer.C’est pour moi un rêve de pouvoir courir un Bandama.
Réalisée par Alexis KOUAHIO

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