Vendredi toutes les prières ivoiriennes se dirigent vers le Mbombela Stadium de Nelspruit pour pousser les Eléphants à un inattendu exploit. Car les hommes de Sven Gorän ont bien besoin d’un miracle pour prendre le chemin des huitièmes. Un chemin qu’il revaudrait au Brésil, son bourreau d’hier.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Les cartes sont toutes ouvertes et les inconnus de l’équation ivoirienne sont à découvert. Inscrire le maximum de buts et attendre une défaite conséquente du Portugal face au Brésil. Le destin n’est plus seulement dans les pattes des Eléphants mais aussi dans la volonté de jouer de la Séléçao déjà qualifier, et qui n’a plus rien à craindre, sauf la deuxième place. Car en plus de la grande rivalité entre Portugais et Brésiliens, la volonté de ne pas croiser l’Espagne, gros morceau et favori de la compétition poussera les Auriverde à ne pas lever le pied en vue de continuer leur hégémonie sur le Portugal avec 36 victoires contre 15 pour la Séléçao Das Quinas. Et pour porter encore plus d’espoir dans le cœur des Ivoiriens, la dernière rencontre entre ces deux nations s’est soldée le 19 novembre 2008 par une victoire 6-2 en faveur du Brésil. Un signe rassurant pourtant perturbé par la victoire (3-1) portugaise lors de la seule confrontation en coupe du monde. C’était en 1966 à Liverpool, lors du mondial anglais.
 
Il faudra garder le positif. Et les Eléphants qui ont pris la route pour Nelspruit après leur dernière séance d’entraînement du jeudi à Vanderbiljpark restent confiants. «Même si nos chances de qualification sont minces», déclarait Bamba Souleymane. Kader Kéita va plus loin pour affirmer que la Côte d’Ivoire peut mettre autant de buts qu’elle voudra au vu des performances de ses attaquants. «Drogba en a mis 29 en Premier League, Seydou 30 en Suisse, Gervinho, Kalou, Aruna et moi-même en ont mis quelques uns dans nos différents championnats. Je crois que c’est possible», dit-il tout en révélant que ni lui, ni ses coéquipiers n’ont fait leur valise pour le retour. Une grande envie de réaliser l’exploit soutenue par de vastes prières du groupe pour demander le coup de main divin pour rééditer le “miracle d’Omdurman“.
 
Par Patrick GUITEY
Envoyé spécial à Nelspruit