<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />La poignée de Membres Associés témoin du succès des Oyés sur les Indomptables d’Issia n’ont pas seulement apprécié les trois buts. Ils ont également ployé sous le charme du style de jeu de leurs Aiglons métamorphosés depuis l’arrivée de Kokovic Doko.
 
«Koko ! Koko ! Koko», les Membres Associés n’ont pas cessé de scander le patronyme du nouveau patron du banc de l’Africa. Habitués à un jeu à impact inspiré depuis des lustres par le “Kick and Rush“ anglais, c’est plutôt un jeu chatoyant fait de passe courte et de prouesses techniques que l’Africa a servi à ses supporters. Le chef cuisinier de ce succulent met, c’est bien Kokovic Doko.
 
Arrivée il y a quelques semaines à la tête de l’Africa en remplacement de l’Italien Gianni Bortoletto, le Serbe a imprimé sa marque à la formation Vert et Rouge. Un changement confirmé par les joueurs, leur capitaine en tête de fil. «Depuis son arrivée, notre manière de jouer a changé. L’Africa joue posé contrairement au jeu proposé auparavant avec de longs ballons», a déclaré Tayoro Adou Peter (défenseur) repositionné en milieu défensif dans un 3-5-2 construit par Kokovic.
 
Un système qui a carrément étouffé Issia Wazi et que le public a apprécié. Mais, perfectionniste, Kokovic Doko n’est pas totalement «satisfait» de son équipe  baissé pied en seconde partie. Cela s’explique par l’amoncellement de blessés. «Je m’efforce de faire avec les éléments que j’ai en ma disposition», s’est-il exclamé en pensant au derby face à l’ASEC au cours duquel il ne pourrait pas compter sur Blagnon Goué et Kouyaté Idrissa sortis sur blessure face à Issia en plus de N’Gouan Ruffin expulsé. Pas de marge de manœuvre pour Koko qui manœuvre pourtant bien et permet à l’Africa de se hisser à la 5e place de la Ligue 1 en attendant l’ASEC. Une victoire, dimanche, face à l’éternel rival marquerait le début d’une grande histoire d’amour entre lui et les versatiles Membres Associés.
 
Par Patrick GUITEY