Jean Louis le président du comité national de soutien aux éléphants qui a eu le mérite d’apporter le soutien physique du peuple ivoirien nous donne son avis sur les éléphants et nous fait une projection sur les actions à venir. <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
On vous a vu très actif durant cette campagne des éléphants. Malheureusement l’aventure s’arrête là pour les éléphants à la CAN. Quel message adresser aux ivoiriens face à cette désillusion ?
On y a tous cru, et je crois que tout le monde est déçu. Moi-même le premier, tous les supporters qui sont venus ici nombreux pour soutenir notre équipe. On attendait beaucoup de cette équipe qui reste une équipe sans palmarès malgré les qualités techniques qui la composent. C’est le sport, malheureusement c’est la dure loi du sport. Tous les pays qui arrivent à ce stade sont là pour gagner. La Côte d’ivoire malheureusement n’a pas su gérer une avance du score dans les 2 dernières minutes, et nous payons cette erreur là. Nous sommes éliminés, c’est très difficile il faut le dire. Maintenant, on a encore une grosse compétition cette année, il ne faut pas trop accabler cette équipe, parce qu’elle-même elle se rend compte qu’elle vient de rater son but en tant qu’équipe favorite. Il faut qu’elle ressorte en faisant une bonne coupe du monde. Ce qui est dommage, c’est que c’est une équipe qui reste sans palmarès. Ces grands noms là sans palmarès c’est décevant. Et pour eux d’abord et pour la Côte d’ivoire ensuite.
Vous engagez la nation financièrement, matériellement à soutenir notre sélection. Est-ce que selon vous on doit laisser courir un processus et attendre au terme pour le juger, ou dans ces cas pareils, rectifier le tir en cours si cela s’imposait ?
L’aspect technique de la gestion de l’équipe ne nous incombe pas. Il ne faut pas non plus que tout le monde tombe dans la logique où on est tous entraîneurs, on est tous sélectionneurs, non. Il faut laisser les professionnels faire leur travail. Nous on attend le résultat, on le juge bon ou mauvais et après, le réaménagement technique, c’est au sein de la fédération qu’il faut voir, s’il y a des réaménagements à faire. Maintenant, il faut préparer la coupe du monde pour qu’on aille le plus loin possible.
Pourquoi nous sommes déçus, parce que nous avons une belle équipe. Et nous attendions beaucoup de cette équipe. Et on n’est pas les seuls sur la terre à attendre beaucoup de son équipe, il y a plein de belles équipes. Et participer à une compétition, c’est prendre le risque de perdre ou de gagner, et pour le moment nous perdons plus que nous ne gagnons. Et un jour nous gagnerons.
Que ferez-vous si vous n’arrivez pas à mobiliser, les équipes de Côte d’ivoire n’attirent plus, vous démissionnez ?
Non ! Le rôle d’un supporter, c’est de supporter son équipe vaille que vaille. L’équipe gagne, il faut la supporter, l’équipe perd il faut la supporter et c’est surtout dans la défaite qu’il faut savoir mobiliser son équipe. Donc il faut remonter le moral de cette équipe.
Alors après cette CAN, quels sont vos projets ?
Nous quand on va arriver à Abidjan, on va se consacrer à notre gestion, déjà à l’organisation du mondial, et à la préparation des compétitions des autres sports. La vie continue.
 
Sautiguy Pégnouwara à Cabinda