L’ambiance peu folle qui règne actuellement dans la cité de Gbêkê est loin de transpirer la tension qui règne au sein des sélections zambiennes et tanzaniennes exilés à Bouaké en vue d’une rencontre décisive pour la qualification pour les demi-finales qui se disputent à trois dans une poule A où seule <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" />la Côte d’Ivoire est sûre de ne pas continuer l’aventure.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
Et si les Eléphants ne peuvent plus se mettre rêver, c’est la faute des Chipolopolos et des Taifas Stars qui leur ont ôté leurs défenses. Les tueurs d’Eléphants, après leur forfait sur les rives de la lagune Ebrié, devront en faire de même dans la chaude savane bouakéenne. A première vue, les hommes d’Hervé Renard partent avec les faveurs des pronostics qui leur avaient été refusé avant leur pied à terre en Côte d’Ivoire.
 
Avec trois buts infligés au pays organisateur et un match nul contre le Sénégal, c’est tout à fait logique face à des Taifas Stars qui après une courte défaite face aux Lions de la Teranga ont refait surface face aux Eléphants. Mais en plus de ses stats, la Zambie a avec elle un certain Given Singuluma dont les Ivoiriens se souviennent bien. Au match d’ouverture, «Freedom», son pseudo à Lusaka, n’avait pas collé la paix à Angban Vincent mais plutôt des buts. Trois à lui tout seul qui font de la pointe zambienne, le meilleur buteur du CHAN 2009. Un atout de poids duquel devraient se méfier les Zèbres de la Tanzanie qui restent toujours en embuscade pour, pourquoi pas créer la surprise dans une compétition où elle est courante. Après l’élimination de la Côte d’Ivoire et le nul sur le fil obtenu par le Ghana face à la Libye.
 
Par Patrick GUITEY à Bouaké