Flash Info

  • 18/05/2024 Football-Ligue 1 : Stella Club 2-3 ASI, SOA 1-2 Mouna FC, LYS Sassandra 0-1 COK, SC Gagnoa 1-1 FC San Pedro
  • 18/05/2024 Football-UFOA-B : CAN U17 : Les Eléphanteaux battent le Bénin 1-0
  • 17/05/2024 Football-International : Jean-Louis Gasset annonce la fin de sa carrière
  • 17/05/2024 Football-International : Konaté Karim est élu révélation de la saison au RB Salzburg
  • 17/05/2024 Football-Eléphants : Mohamed Diomandé opte pour la Côte d'Ivoire
  • 17/05/2024 Athlétisme : Ligue de Diamant : Maboundou Koné attendue sur le 200 m à Marrakech, ce dimanche 19 mai

Football- Nommé sélectionneur de l’Argentine : Diégo, dans toutes ses dimensions

Football

Football- Nommé sélectionneur de l’Argentine : Diégo, dans toutes ses dimensions

29 October 2008 0
Diégo, dans toutes ses dimensions

Depuis mardi, Diego Armando Maradona a entamé une nouvelle vie. Mais avant d'être intronisé sélectionneur de l'Argentine, "El Pibe de Oro" en a eu plusieurs. Au cours de ces trois dernières décennies, elles furent successivement glorieuse, tumultueuse et excessive.
Au pays de l'Albiceleste, l'enfant issu des quartiers pauvres de Buenos Aires est un dieu vivant. Joueur, il était un créateur de génie, un dribbleur hors norme, un gaucher d'une précision diabolique. Celui qui mena l'équipe nationale sur le toit du monde en 1986. Celui que la planète foot adule et déteste. Tantôt ange, tantôt démon.
Sa "main de Dieu"
Le quart de finale du Mondial mexicain, remporté 2-1 au Stade Aztèque, résume à lui seul l'ambivalence du personnage. Sur le premier but, sa "main de Dieu" est décriée par toute l'Angleterre. Son second but est un chef d'œuvre d'intuition : au prix d'une accélération de 60 mètres, Diego remonte tout le terrain balle au pied, passe en revue toute la défense britannique et signe sans aucun doute le plus beau but de toute l'histoire de la Coupe du monde.
Maradona est au sommet de son art. Malgré une victoire en Coupe d'Espagne, son passage au Barça entre 1982 et 1984 n'a pas laissé un souvenir impérissable au Camp Nou. C'est à Naples que le stratège sud-américain fait étalage de toute sa classe. A lui seul, il propulse le Napoli vers le Scudetto en 1987.
A la retraite le jour de ses 37 ans
Quatre ans plus tard, il entame une longue descente aux enfers. 26 avril 1991 : Maradona est arrêté à son domicile de Buenos Aires pour détention et consommation de cocaïne. Hirsute, bouffi, mal rasé, l'œil éteint, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Les cures de désintoxication ne viennent pas à bout de son accoutumance.
Au Mondial 94, le peuple argentin se croit à rêver d'une renaissance. En phase de poules, il signe un but d'anthologie face à la Grèce (4-0), qu'il célèbre avec rage face à la caméra. Avant d'être rattrapé par un contrôle positif à l'éphédrine qui lui vaudra une suspension de deux ans. Sali par les scandales, Maradona quitte officiellement les terrains le 30 octobre 1997. Le jour de son 37e anniversaire. Loin des stades, la déchéance va s'accélérer.
En 2000, il est victime d'une crise cardiaque liée à la drogue. Hospitalisé à Punta del Este, une station balnéaire d'Uruguay, il survit. Et décide de s'exiler à Cuba pour se soigner. Quatre ans d'aller-retour entre l'Argentine et sa seconde patrie ne réussiront pas à le guérir durablement de sa dépendance à la cocaïne.
En 2004, nouvel accident cardio-vasculaire. Retour à La Havane. La balance est formelle : ses excès l'ont rendu obèse. L'année suivante, il met le cap sur la Colombie. A Bogota, Maradona se fait poser un anneau gastrique. Une opération chirurgicale destinée à réduire la capacité d'absorption de son estomac.
Il a frôlé la mort
Fin 2005, il a perdu près de 50 kg. A la télé, Diego fait le show. Son émission « La nuit du 10 » est un carton. Il y invite même Pelé, son éternel rival. Toute l'Argentine le croit sorti d'affaire. En réalité, l'idole de Boca Juniors se remet à boire, à grossir et à fumer. Il rechute début 2007. La rumeur le dit mort. Mais il s'en sort. Encore.
Depuis mardi, Diego Armando Maradona a entamé une nouvelle vie. Après avoir sauvé la sienne à maintes reprises, celui qui fut l'éphémère entraîneur de Corrientes (octobre-décembre 1994) puis du Racing Club (mai-septembre 1995) doit redonner du souffle à une sélection balbutiante dans les éliminatoires pour le Mondial 2010. Le Dieu n'est plus à un miracle près.
Source France Football

A lire aussi ...

TOP