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Handball- Interview- Luc Abalo : «Il faut jouer sur des parquets»

Handball

Handball- Interview- Luc Abalo : «Il faut jouer sur des parquets»

5 July 2009 0
«Il faut jouer sur des parquets»

Médaillé d’Or au championnat d’Europe 2006, aux J.O 2008 et au championnat du monde 2009, Luc Abalo à 25 ans est une véritable icône du handball français et mondial. En côte d’Ivoire dans le cadre de l’action de DK Handball Cœur Afrique, le Français d’origine togolaise s’est prêté aux questions de www.sport-ivoire.ci.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />
 
 
Luc Abalo, vous venez de faire quelques essais avec des jeunes handballeurs ivoiriens de quoi pensez-vous qu’ils ont besoin pour atteindre un niveau comme le votre ?
 
Ils ont besoin de travailler tous les jours pour être vraiment bon. Quand on fait quelque chose on le fait bien à partir du moment où on le fait tous les jours. On va aller à l’école tous les jours pour être bon et bien c’est la même chose pour le sport qu’on toujours pratiquer pour être au top. Sinon  ils ont des qualités et ils ont aussi l’envie. Maintenant il faudrait les travailler.
 
Pensez-vous qu’on pourrait former des champions sur des play-grounds comme celui que vous avez pratiqué avec les jeunes ?
 
Non. C’est sûr que pour faire du bon handball il faut jouer sur des parquets, des sols adaptés pour pouvoir plonger. Parce que le handball est un sport qui demande beaucoup de plonger pour les finitions. Mais là les jeunes ils ne peuvent pas parce qu’ils vont se faire mal et c’est un peu dommage. On espère qu’on aura des terrains dignes de ce nom en Afrique pour pouvoir pratiquer notre sport et je sais que ces jeunes auraient voulu évoluer sur des parquets. C’est le rêve de tout le monde et on espère qu’on y arrivera un jour.
 
Malgré les difficultés vous avez pris du plaisir à être avec les jeunes sous le soleil…
 
Bien sûr j’ai pris énormément de plaisir et j’ai même joué avec eux. On a passé une superbe journée ensemble et je suis vraiment content d’être là.
 
Ça vous a surpris de savoir que les jeunes suivent vos performances, qu’ils vous connaissent ?
 
Je ne pensais pas qu’en Afrique on suivait autant le hand. En France c’est vrai qu’on est connu. Je ne pensais pas qu’ici on me suivait autant et là je suis surpris et content.
 
De parents togolais on le sait, pensez-vous faire un tour à Lomé ou ailleurs au Togo pour également faire la promotion du handball ?
 
Bien sûr. S’il y a une initiative comme DK Handball Cœur Afrique qui se met en place pour y aller je crois que c’est sûr que j’irai. Maintenant personnellement je ne suis pas assez compétent pour monter quelque chose comme ce qu’a  fait Daouda (Karaboué).  C’est beaucoup de temps, un maximum d’énergie et encore plus de travail. Moi qui suis encore étudiant je ne sais pas si j’aurai assez de temps pour me concentrer sur une telle initiative. Parce que quand on fait quelque chose il faut le faire super bien que de le faire à moitié. Maintenant je ne me sens pas compétent. Mais en fin de carrière, si j’ai des possibilités, je le ferai avec plaisir.
 
Si jeune et déjà collectionneur de trophées et de médailles ce n’est pas trop lourd à porter pour vous ?
 
Non, ce n’est pas lourd à porter. Il y a des moments où c’est vraiment difficile sur le terrain c’est vrai mais dans la tête. Mais je ne prends pas la grosse tête parce que je sais le chemin est encore long et il faut continuer de travailler pour gagner toujours sa place et pour rester à niveau.
 
Quand on est très jeune et qu’on a déjà glané tant de lauriers que tout sportif de haut niveau aurait bien voulu gagner quels sont les nouveaux objectifs que s’assigne ?
 
C’est de déjà regagner ce que j’ai gagné. Parce que quand ont est jeune on le temps devant soi. Je ne veux pas m’arrêter là. Je veux gagner des titres et encore des titres.
 
 
 
Réalisé par Patrick GUITEY

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