Si la pluie de stars annoncées au stade Champroux a finalement été bien fine, la présence de plusieurs enciennes gloires du football international a donné un cachet à TORRNA 2008. Parmi ces anciennes gloires, se trouvait Joseph Antoine Bell, le mythique gardien camerounais, qui a pris du plaisir à retrouver la Côte d'Ivoire, son pays aussi.
 Joseph Antoine Bell, pourquoi avoir accepté de vous déplacer ici en Côte d’Ivoire pour ce TORRNA 2008 ?
La paix, c’est une raison suffisante pour se déplacer. Et en plus venir la célébrer en Côte d’Ivoire qui est un pays qui a une grande signification pour moi. Je suis plutôt content d’être là pour constater que la paix avance.
Vous disiez que la Côte d’Ivoire à grande une signification pour vous, c’est donc laquelle ?
C’est un pays qui est aussi le mien. C’est chez moi la Côte d’Ivoire. La paix c’est bien partout mais en Côte d’Ivoire je le prends très à cœur. Car j’ai connu la Côte d’Ivoire à un moment où on ne pouvait l’imaginer autrement qu’en paix. Alors pour nous qui l’avons connu comme-ça nous mesurons très bien le chemin à parcourir et la chance que nous avons eu de vivre dans une Côte d’Ivoire en paix et donc l’obligation que nous avons de tout faire pour retrouver la paix en Côte d’Ivoire.
Que devient Joseph Antoine Bell après ces grandes envolées et parades qui ont fait rêver plus d’un amoureux du football ?
C’est vrai qu’on a tendance à croire qu’un grand joueur est un grand joueur même quand il ne joue plus. Non. On est grand joueur que lorsqu’on joue. Si on ne joue plus on fait autre chose. Non, je ne joue plus au foot. Mais je regarde le football et de temps en temps j’en donne mon avis. Ce qui plait ou pas. Mais je donne mon opinion comme je vois les choses.
Réalisée par Patrick GUITEY