Le profil du nouvel entraineur de la Côte d’Ivoire pour remplacer Vahid Halilhodzic qui aurait trouvé une séparation à l’amiable avec la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) après la débâcle des Eléphants à la CAN 2010 rend très sélectif le choix d'un technicien.
L’on pourrait dire que le président de la FIF est très embarrassé pour trouver le successeur de Halilhodzic. Car, il faut aux Eléphants un technicien chevronné de haut niveau, doublé d’un homme de caractère. C’est à dire celui qui a au moins l’expérience de la CAN et ou de la Coupe du Monde avec une sélection nationale.
Le prochain entraineur des ivoiriens devra surtout avoir le commerce facile, être capable de dominer les nombreuses stars de la sélection et utiliser les joueurs à leur poste de prédilection.
Il s’agira pour lui de mettre tous les joueurs sur le même pied d’égalité, de briser le mythe de cadres ou de titulaires indiscutables et surtout d’établir un ligne de conduite disciplinaire pour tous les joueurs, sans exception.Seule la forme du moment et le rendement sur le terrain des joueurs doivent guider les choix du futur entraineur.
Le standing des Eléphants : deux qualifications successives au Mondial, 17 participations à la CAN, une équipe constellée de Stars mondiales (Didier Drogba, Yaya Touré, Kolo Touré,  Salomon Kalou, Yao Kouassi Gervinho, Kader Kéita,  Bakary Koné Baky…), le recommande.
Du coup, des noms avancés ça et là : Bertrand Marchand ex-coach de l’Etoile du Sahel, Bernard Simondi actuel entraineur de Kharityah du Qatar… sont déjà disqualifiés.
Cependant certains candidats : Philippe Troussier, surnommé le « Sorcier Blanc » à Abidjan, et qui a déjà entrainé les Eléphants en 1993, Henri Kasperzack qui avait également conduit la Côte d’Ivoire en Tunisie à la CAN de 1994, Bruno Metsu, ex entraineur du Sénégal, quart finaliste au Mondial 2002, et Hervé Renard de la Zambie ont un peu le profil pour diriger l’encadrement technique des Eléphants au Mondial, dans moins de 5 mois.
Encore, faudra t-il que celui qui sera désigné soit capable de faire mieux qu’au mondial 2006, avec une génération de joueurs talentueux qui n’ont encore rien gagné.
Le franco-bosniaque Vahid Halilhodzic avait été engagé en mai 2008, en remplacement de l’allemand Ulrich Stielike.
Alexis KOUAHIO