Débuté vendredi dernier, le procès des accusés  de la bousculade meurtrière du stade Félix Houphouët-Boigny, s’est poursuivi lundi avec l’audition des neuf prévenus, qui ont rejeté en bloc les accusations portées sur eux.
Le Directeur général par intérim de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF), Koné Ardiouma, quatre responsables de la structure ICS qui appose les stickers sur les billets, Serges Zagbayou (Directeur Administratif et Commercial), Yao séraphin (Directeur Financier), Camara Sindou (Chef de la production), Kouakou Florence et Kouadio Rosine (secrétaires) ont été interrogés lundi à tour d’horizon.
Les trois premiers accusés : Anzouna Kacou, président de la Commission d’organisation des compétitions à la FIF, Jean Jacques Andoh Beugré, chef du service comptabilité de la FIF et Faustin Aka, imprimeur des billets, déjà entendus à la barre vendredi dernier sont également passés devant le juge Yapi Togbo.
Ils sont accusés de faux et usage de faux et de complicité d’escroquerie pour les uns et d’homicide involontaire pour Anzouan. Interrogés sur les incohérences sur les nombres  de billets commandés et imprimés et autres faits, tous ont rejeté les accusations portées contre eux.
Interrompues, les auditions se poursuivront mardi, avec les 110 témoins cités dans cette affaire. Cependant, par la voix de Me Koné Mamadou, la défense a souhaité que la plaidoirie commence mardi.
Pour mémoire, 20 personnes avaient trouvé la mort et plus de 130 autres blessés, le 29 mars dernier, dans une bousculade au stade Houphouët-Boigny, lors du match ayant opposé la Côte d’Ivoire au Malawi (5-0), comptant pour la première journée du troisième et dernier tour des éliminatoires combinées de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) et de la Coupe du monde 2010 de football.
Suite à cet incident le Président de la République avait diligenté une enquête afin de situer les responsabilités.
Alexis KOUAHIO