Un petit tour et puis s’en va. Après seulement deux matches sur le banc du Sily National, Aboubacar Titi Camara s’est vu indiquer la porte de sortie par les responsables fédéraux guinéens. L’ancien capitaine de la sélection guinéenne a automatiquement été remplacé par Mamadi Souaré.
L’histoire d’amour entre l’équipe nationale de Guinée et Aboubacar Titi Camara n’a pas fait long feu. Tout est arrêté mardi entre l’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille et ses dirigeants. Finalement, Titi Camara ne sera resté à la tête de la Guinée qu’en l’espace de deux petits mois. Le temps pour lui de diriger deux matches de qualification à la CAN et au Mondial 2010.
Intronisé à la tête du Sily National après la défaite des coéquipiers de Pascal Feindouno à domicile contre la Côte d’Ivoire en juin dernier, Titi Camara avait été l’instigateur du licenciement du Français Robert Nouzaret. Auquel il avait immédiatement succédé. L’ancien international guinéen vient donc de subir le même sort que Nouzaret.
L’arroseur arrosé
Ex-gloire de la sélection guinéenne, Titi Camara avait pris la place du Français avec la ferme volonté de relancer la Guinée dans les éliminatoires jumelées de la CAN et du Mondial 2010. S’il a remporté son premier match à domicile contre le Malawi, Titi s’est incliné il y a deux semaines chez l’équipe la plus faible du groupe E. cette défaite met désormais la Guinée en danger dans l’optique de la qualification pour Angola 2010. Le billet pour le Mondial sud-africain s’étant déjà envolé.
Après avoir licencié Titi Camara, les responsables de la Fédération guinéenne de football ont confié les clés de la sélection à un autre ex-international guinéen, Mamadi Souaré, dit Passarella. Ce dernier sera entouré de deux assistants : Mandjou Diallo et Ousmane Diop.
A charge désormais pour ce trio d’emmener le Sily National en Angola. Les nouveaux techniciens ont deux matches pour faire leurs preuves. Deux rencontres vraiment compliquées en octobre avec la réception du Burkina Faso et en novembre avec le déplacement à Abidjan pour y affronter les impitoyables Eléphants de Didier Drogba.
Par Abdoul KAPO