Le Stage de formation Futuro 3 de la FIFA s’est achevé mardi au Centre Technique National à Bingerville, avec d’admissibilité des quatre élèves instructeurs régionaux : Francis Oti Akenteng (Ghana), Antony Kwabenan (Ghana), Mohamed Salem Harouna (Mauritanie) et Vassouleymane Timité (Côte d’Ivoire).
A l’issue des neuf jours d’enseignement dispensé par deux experts de l'instance suprême du football, Marcel Parietti et Michel Ritschard, les candidats n’ont eu que des diplômes de participation, en attendant que la FIFA leur délivre leur parchemin d’Instructeur régional, après validation.
Aux cotés des instructeurs, 21 autres techniciens ivoiriens se sont recyclés au cours de ce Futuro 3, projet de la FIFA qui boucle la formation des futurs instructeurs régionaux démarrée en 2007.
Par la voix de Vassoulemane Timité, les stagiaires ont apprécié la richesse et la grande qualité des cours reçus, avant de promettre de relever le défi de mettre leur connaissance au profit du football, en assurant la formation des formateurs.
«Tous ont donné la maximum d’eux, afin de mieux assimilé les cours. Avec cette formation, notre objectif premier, qui est que les stagiaires progressent individuellement et qu’ils fassent progresser ceux qu’ils vont encadrer est une réalité. Nous avons donc répondu au souci d’évaluation et à l’appel des entraineurs et des formateurs. Il faut maintenant que la formation se perpétue, afin de former les élites du football, les générations futures et d’assurer la qualité tant recherchée par la FIFA", a fait remarquer Michel Ritschard.
Clôturant la cérémonie, le  2è vice président de la fédération Ivoirienne de Football (FIF), Djédjé Benjamin, a remercié la FIFA pour cet énième stage en faveur des techniciens ivoiriens et de la sous région.
« La Côte d’Ivoire est l’un des pays où les cadres du football sont bien formés. Mais il vous reste la 2è phase pratique sur le terrain. Nous allons nous atteler à les y accompagner », a fait savoir le représentant de la FIF avant de conseiller aux entraineurs que la réussite dans leur métier passe nécessairement par une bonne formation, un recyclage, la rigueur et le sérieux dans le travail.
Tout comme les prétendants au diplôme d’instructeur régional, les 21 autres stagiaires ivoiriens (entraineurs et encadreurs) ont également reçu de la FIFA, chacun un  diplôme de participation.
Alexis KOUAHIO